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Toutes les belles histoires commence par,
publié le 14/04/2008 à 22:45 |
Il y a des gens qui sont laids à en pleurer, et d’autres que la beauté étouffe…
Le regard des autres ne fait pas mal à Epiphane Otos, mais les autres ont mal de le voir. Le paradoxe n’est plus effectif, quand, avec des mots bien à elle, Amélie Nothomb nous décrit cet être répugnant que seule la nourriture comble. Auteur de romans à succès, cet "homme" (le terme est-il vraiment applicable ici ? ) est un modèle d’ écœurement aussi bien psychologique que moral. Beaucoup de journaliste s’y sont frottés… Et piqués.
"La première fois que je me vis dans un miroir, je ris : je ne croyais pas que c’était moi. À présent, quand je regarde mon reflet, je ris : je sais que c’était moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle. Mon surnom arriva très vite. Je devais avoir six ans quand un gosse me cria, dans la cour : « Quasimodo ! » Fous de joie, les enfants reprirent en chœur : « Quasimodo ! Quasimodo ! » Pourtant, aucun d’entre eux n’avait jamais entendu parler de Victor Hugo. Mais le nom de Quasimodo était si bien trouvé qu’il suffisait de l’entendre pour comprendre.On ne m’appela plus autrement."
L'histoire, à la fin du XXè siècle, d'un jeune couple désargenté, mais passionnément amoureux. Obsédés l'un par l'autre, ils quittent la petite ville de Chandigarh pour la grande ville, New Delhi, dans laquelle le narrateur, qui rêve d'écrire un un grand roman indien, travaille d'arrache-pied, ne s'interrompant que pour assouvir le désir qu'il a pour sa jeune épouse.
La critique [evene]
par Thomas Flamerion
Vaste
projet, vaste livre. Sur quelque 700 pages, Tarun Tejpal revisite 40
ans de l’histoire indienne, sans que son récit ne faiblisse ni ne
s’égare. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître, une fresque
aussi riche que généreuse, nichée au coeur d’une Inde résolument entrée
dans l’ère moderne. Pas d’exotisme théâtral ni de misérabilisme, juste
le bout de chemin d’un narrateur dont l’amour s’est étiolé, qui
traverse une nation qui veut grandir en desserrant les liens du passé.
Sur
fond de réalisme brut, deux histoires se croisent, se chevauchent,
presque amoureusement. Le narrateur-journaliste découvre les carnets de
Catherine, une exilée par amour sur cette terre aux mille contrastes.
Les souvenirs sensuels de la jeune femme vont réveiller son propre
érotisme et finir de tuer le couple qu’il forme avec Fizz, déjà victime
de l’érosion du temps. Autant de voix, d’évocations qui se confondent,
pour illustrer les inéluctables va-et-vient entre tragédie et comédie
dans une construction habilement maîtrisée.
‘Loin de Chandigarh’ est
un roman franc, direct, où les voluptés de l’amour et ses désillusions
ne se cachent pas derrière la pudibonderie ou une quelconque
bondieuserie. Tarun Tejpal écrit à l’encre du troisième millénaire. Son
récit sonne comme le renouveau d’une littérature empêtrée dans ses
traditions. Il est le symbole, vibrant et intensément charnel, d’une
Inde qui rompt avec les clichés et les préjugés véhiculés par Bollywood
ou les guides touristiques. Une oeuvre luxuriante, qui exalte le désir
comme dieu et maître, comme seul juge et arbitre de la grand messe du
destin.
Vous me direz....comment...tout ce temps à lire, le soir mes belles, dans mon lit, équipée de ma lampe de lecture comme les mineurs de fond, pour éviter de déranger le zom qui dort à poings fermés....et moi, au fil des pages je m'évade, je change de pays, d'origine, de région, d'histoire au fil de mes lectures....les livres c'est mieux que les films ...pas de pub...pas de zapping...tu es dans le livre et rien n'y personne ne peut m'y déloger....chaque livre de ma blibliothèque je sais où il se trouve, je peux 20 ans après reprendre le livre et au seul fait de lire de titre, je connais l'histoire, je peux encore en faire un résumé, tant le livre m'appartient, d'ailleurs, je n'aime pas lire les livres qui sont déjà passés dans d'autres mains, il doit être vierge du regard, l'histoire doit me faire corps...
Bien sur, seuls les vrais lecteurs, lectrices pourront comprendre l'amour des livres....celles qui partagent ma passion des mots sous toute ses formes...
A vos livres prêtes partez.....
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les plous facile de s'évader avec un livre que les films navets de la tv...enfin mon navis..hein ses vrai réséda...cheeeeeeef