Pour maigrir, les programmes de rééquilibrage alimentaire ne suffisent pas toujours. Certaines personnes auront besoin de la sophrologie pour les aider à instaurer une relation saine et sereine à la nourriture.
Judith Micallef-Attali est à la fois nutritionniste et sophrologue. Pourquoi cette double formation ? "Au bout de dix années d'exercice en tant que nutritionniste, j'ai fait le bilan. Si j'obtenais de bons résultats chez des personnes ayant peu de poids à perdre, lorsque la surcharge pondérale dépassait les 10 kilos, je me heurtais à un opposant de taille : l'inconscient, siège du refoulement des douleurs affectives. Au rééquilibrage alimentaire classique, il fallait ajouter une approche psychothérapique, nécessaire pour lever ces blocages affectifs. En d'autres mots, surcharge pondérale et surcharge émotionnelle sont un même combat. La sophrologie constitue une approche appropriée car elle a le mérite d'être une thérapie brève : trois à six mois de suivi à raison d'une séance par semaine suffisent en général. En effet, les personnes souffrant de surpoids veulent souvent obtenir des résultats rapides".
Le sucre, cet anxiolitique...
Les blocages émotionnels sont tels que le conscient a beau dire : "Je veux maigrir", l'inconscient répond "non" car toutes restrictions alimentaires sera considérée comme une frustration, donc un trauma de plus et la nourriture, en particulier le sucre, agira comme anxiolytique à effet immédiat. Tout candidat à l'amaigrissement angoissé ou névrosé répondra par une envie de sucré à une carence affective qui remonte en général à l'enfance. Ce cercle vicieux a tendance à s'aggraver au fur et à mesure des pertes puis des reprises pondérales, les régimes restant inefficaces et même bien souvent néfastes car ils se soldent par le fameux effet yoyo : les kilos s'accumulent et le retour à un poids accepté devient de plus en plus difficile. Face à cet engrenage, la sophrologie répond par une désensibilisation des chocs affectifs. Elle agit directement au niveau du processus de refoulement : ce mécanisme a pour fonction d'enfouir dans l'inconscient les souvenirs dont la charge émotionnelle dépasse les limites du supportable. Le refoulement permet de continuer à vivre, mais il interdit l'harmonie entre le corps et l'esprit. Il engendre alors divers troubles psychosomatiques, dont les troubles du comportements alimentaires et l'obésité.
Une ouverture sur l'inconscient
"Un entretien individuel préalable d'environ 2 heures (anamnèse) permet de décoder l'inconscient négatif et de déterminer la façon dont les symptômes se sont mis en place. Le sophrologue va ensuite aider le patient à exploiter ses capacités d'auto-guérison, dont nous disposons tous, mais qui restent endormies. La séance commence par une séance de relaxation, qui plonge le patient dans un état dit "sophroliminal", à la limite entre la veille et le sommeil. Le cerveau émet alors des ondes dites "alpha". Le conscient est neutralisé, il n'y a plus de censure, l'accès est ouvert à l'inconscient. A ce moment précis, il accepte de délivrer ses secrets et d'évacuer les influences dégradantes. Par la suggestion et l'imagerie mentale, nous le déprogrammons de ses données négatives et le reprogrammons positivement. Affronter ses peurs et angoisses en état sophronique les évacue au profit d'un calme intérieur qui s'installe rapidement en définitivement", poursuit Judith Micallef.Appliquée au problèmes de poids, la sophrologie va donc permettre de ré-instaurer une relation saine et sereine à la nourriture, de rompre les dépendances affectives qui entachent le rapport à l'alimentation et de restaurer une image de soi souvent dégradée depuis l'enfance. Son grand intérêt : être rapide dans l'obtention des résultats et permettre à la personne de devenir autonome en développant son propre potentiel de guérison.
La sophrologie
Méthode inventée et mise au point par le Pr Caycedo de Barcelone, la sophrologie se définit comme l'étude de la conscience humaine, de l'être dans son ensemble (de la racine grecque sos : esprit au sens de psyché, âme, harmonie, équilibre, et de logos : étude).
Pour maigrir deux techniques sont utilisées :
La technique de Fleisher
On persuade le patient que son excès de poids est dangereux pour sa santé. On lui apprend que l'obésité est la cause la plus importante de la mortalité (par hypertension artérielle, angine de poitrine, diabète, infarctus). Dès que l'obèse est convaincu du danger qu'entraîne sa surcharge pondérale, on le « sophro-nise» : «J'ai le respect de mon corps, je me soucie de mon corps pour vivre » et il comprendra la vérité de cette affirmation.
Puis on l'aide à analyser ses problèmes d'ali-mentation et à choisir parmi celles qu'il aime les nourritures saines. On tient donc compte de ses préférences pour mettre au point un programme alimentaire.
On ne parle pas de régime ! Ce serait une erreur psychologique : l'obèse, en général, mange pour compenser, pour se défendre. Il faut construire un système où il saura que toutes les nourritures « mal-saines » (les graisses et les sucres), contraires à sa santé, sont de véritables poisons. On passe ensuite à l'état « sophronique » : on lui fait voir par hallucination l'image de lui-même, tel qu'il sera après la cure d'amaigrissement.
On lui fait comprendre, à force de persuasion, que les graisses, les gâteaux, le chocolat sont du poison... du poison, du poison.
Cela suffit-il à enrayer une envie irrésistible? Non. Mais le malade promet, s'engage à ne pas absorber ces aliments avant d'avoir téléphoné à son médecin.
La technique de Zlocker
C'est une méthode de localisation : en détente mentale sophronique, on fait percevoir au malade un organe. On lui fait «vivre» cet organe, on localise l'organe.
Dans le cas de l'amaigrissement, on localise la thyroïde.
On explique au patient le rôle de la thyroïde et son action sur le métabolisme. En état sophronique, on suggère une sensation de chaleur intense au niveau de la thyroïde et on localise sur un nouveau schéma corporel : celui que le sujet veut acquérir. On lui demande de s'imaginer dans l'avenir, avec cette silhouette tant désirée, et d'imaginer le bien-être physique et moral qui en découle.
Tout le monde peut être sophronisé, sauf les grands déprimés et les psychopathes.
L'avis d'un médecin
La sophrologie est entrée dans les mœurs, elle a obtenu depuis 1960 d'excellents résultats dans bien des domaines (préparation à l'accouchement, séance chez le dentiste, relaxation...). Alors pourquoi pas l'obésité? Sans doute faut-il avoir la foi pour être sophronisé, mais même si cela fait sourire, l'expérience peut être intéressante avec certaines personnes. Le seul risque : tomber sur des charlatans !
je ne lis pas bien ton article, c'est dommage car ça l'air intéressant essaie d'écrire moins gros et espace tes phrases...tu vas dire que je suis chiante ! mais je trouve bête de ne pas pouvoir mieux en profiter,
je te souhaite un bon week end,
gros bisous,
dudul.
bye bye ton amie Dodo,,,,,,,,xoxoxo...:)
je ne sais pas si ces 2 techniques sont bonnes. en tout cas, la 1ière peut-être dangereuse, je pense.
quant à la 2ième...........bizarre!
biz biz
Jalma xxx