bonjour
| Bonjour,
Saint Valentin, protège-nous du surpoids !
L’histoire personnelle d’une prise de poids passe toujours par le fait qu’à un moment ou un autre, on a mangé au-delà de ses besoins nutritifs. En mangeant de la sorte on prouve que l’on a cherché dans le surplus d’aliments autre chose que des calories et des nutriments. Cette autre chose, c’est la recherche d’un “état affectif positif” plus connu sous le nom de plaisir.
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Et si on s’y adonne en sachant que cela conduira à une prise de poids détestée, c’est que le besoin de produire ce plaisir est prioritaire. En cherchant plus en profondeur, les spécialistes des neurosciences ont découvert pourquoi ce besoin était aussi irrépressible, il répondait à un autre besoin encore plus fort que lui : échapper à “l’état affectif négatif”, fuir la ligne électrifiée de la souffrance et ses divers visages, allant du simple déplaisir à la dépression en passant par le malaise, l’anxiété, le tourment, tout ce qui fait mal. Le refus de subir ce qui fait mal est aujourd’hui considéré comme le moteur prioritaire de la vie et des comportements. Plus encore que de chercher le plaisir, survivre semble plus intimement lié à ce réflexe suprême : éviter la sou ffrance.
Quiconque souffre est programmé dans son corps et dans son esprit pour échapper à sa souffrance. Soit s’y soustraire en fuyant ou en luttant contre ce qui l’occasionne soit résister. Mais quand il ne peut l’éviter et qu’il doit la subir, il existe un ultime moyen de s’en protéger, écoutez-moi bien “c’est de fabriquer du positif pour annuler du négatif, créer du plaisir pour neutraliser le déplaisir”. Et parmi les comportements capables de fabriquer du plaisir, le plus simple et le plus immédiat est de manger. La chaine est simple : reconstituer, les aliments très sensoriels, sucrés ou gras ou salés déclenche des sensations gustatives, olfactives ou tactiles qui activent le centre du plaisir, ce qui inhibe le centre du déplaisir. Le tout oeuvre dans le sens de la survie, oui, de la survie car on sait que la succession des chocs et des stress conduit à la dépression et à la perte de l’envie de v ivre.
Mais dans cette logique de la vie inscrite dans les automatismes du cerveau, il suffirait de trouver un autre moyen de créer du positif et du plaisir. Ce moyen se cache derrière le symbole de la Saint Valentin, L’AMOUR et tout ce qui lui est rattaché, les liens du couple, l’état amoureux, le plaisir sexuel, la joie maternelle, les parents, les liens d’attachement, voilà qui peut venir prendre le relai de la “bouffe”. Alors, donner toutes ses chances à l’amour, c’est réduire celles de la mise en bouche. On sait tous que sous le charme de l’autre, on peut vivre d’amour et d’eau fraiche !
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bizzz@++ Cath