D’une mère à sa fille...
Je n’ai jamais entendu tes prières
Ni regardé les dessins dont tu étais si fière.
.Le soir, je te bordais, vite fait, t’embrassais
Et partais me coucher, fourbue, harassée
Tu aurais aimé que je reste là, près de toi
Tu aurais aimé que je te lise une histoire,
Mais ton beau livre n’est jamais sorti de l’armoire.
Je n’ai pas su goûter ces instants précieux
Où nous aurions pu avoir tant de bonheur nous deux.
Tu as grandi là, à côté de moi,
Jour après jour, mois après mois.
Je n’ai vu tous ces changements
Qu’à la taille de tes vêtements.
Chaque fois que tu voulais me parler,
Je disais :"Je n’ai pas le temps, demain !"
Mais maintenant, tu t'éloignes
Et mes jours sont devenus vides et sans fin.
Les années sont passées aujourd’hui, j’ai du temps
Mais il est trop tard, tu es plus souvent absente
Ta chambre vide attend ton retour.
Je ferme les yeux
Et j’essaie de refaire le chemin en arrière :
Je t’imagine, jouant, criant, ;
Je te presse contre moi, remets de l’ordre dans tes cheveux…
Puis je me réveille,
Ton rire, et le bruit de tes pas dans l’allée me manquent
On ne se dit plus : « Je t’aime » ou "TKR"
Notre relation ne se limite plus quà nos engueulades.
Ma fille, toi dont je suis si fière,
J’ai honte de n’avoir point su être une mère.
Source : Kriss de Niort
(revu et modifié par moi meme)
CHEZ MAYA
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