Et un tracas de plus …Un !
Je m’étais bien préparée, mentalement, à cette opération, je l’avais acceptée et patatras… rien ne va plus !
J’ai du mal à croire que tout m’arrive à un moment où il ne faudrait pas et il faut que j’en parle car j’ai l’impression de perdre pied.
J’explique : je devais entrer en clinique demain après midi afin d’être être opérée jeudi. Mais voilà, vendredi matin (la semaine dernière), le chirurgien m’appelle en disant que j’avais une infection urinaire « carabinée » et que si elle n’était pas jugulée avant l’opération, celle-ci n’aurait pas lieu. Mon médecin me traite aux antibiotiques, et ce matin, nouvelle analyse.
Aujourd’hui, à 17H le labo m’appelle pour me dire que tout était rentré dans l’ordre. Ouf !
19H15, une douleur fulgurante au dessus de l’une de mes dents (ou plutôt de mes fausses dents) me cloue sur place. Mais il est trop tard pour appeler le dentiste. Aie !
Alors là, je crois que l’opération n’aura pas lieu, car j’ai de plus en plus mal. Demain matin à la première heure je téléphonerai à mon dentiste et avertirai ensuite le chirurgien.
Déjà que j’ai un mal fou à faire des nuits dignes de ce nom, cela ne va pas arranger les choses, enfin je continuerais à broder pour passer le temps (je prépare les communions de mes petits fils).
La broderie rend plus doux les jours de peine, et plus lumineux les jours de pluie, elle est une parenthèse de rêve dans notre vie, elle calme et laisse ce sentiment merveilleux de créer donc d'être utile... Elle est un plaisir pour ceux à qui on l'offre, et vers qui nos pensées sont allées point après point... Elle est une histoire d'amour, elle est presque éternelle, on jette rarement un objet brodé, elle reste dans nos familles où elle fixe les moments de bonheur, avec des prénoms, des dates... Elle se souvient... (Sophie Choussy).
Enfin, restons zen………, je vais prendre un cachet d’Efferalgan pour ma dent, deux cachets d’Euphytose pour ma nuit et une tisane pour faire passer le tout.
La suite au prochain numéro, mais ça m’a fait du bien de vous en parler.
XXX
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