Nous voici enfin arrivés après bien des péripéties comme d’habitude ! Dimanche nuit nous étions heureux d’être dans l’avion, heureux d’avoir échappés à un ordre de laisser la place à quelqu’un d’important, cela nous est arrivé plusieurs fois. J’avais des craintes car un antonov avait endommagé la piste le vendredi avant notre départ, le temps de réparer et les vols ont été retardés …
Arrivés à Paris enfin, que pouvait-il donc encore pouvait nous arriver ? Ben, tout simplement une alerte à la bombe. Les employés de l’aéroport nous ont dirigés vers le fond de l’aéroport, puis à nouveau à notre point de départ et à nouveau vers le fond. Comme des moutons nous suivions les ordres. Toutes les issues étaient bouclées cela m’a paru inteminable et bizarre car de l’autre côté des vitres les voyageurs circulaient normalement.
Ce genre de colis abandonnés on connaît, après avoir mis les passagers à l’écart les artificiers font sauter les colis suspects. J’avais comme l’impression qu’ils voulaient arrêter quelqu’un, mais non, nous avons appris par la radio dans le taxi qui nous emmenait à la Gare Montparnasse que ce n’était qu’un simulacre !
Résultat : râté le premier train. Nous pouvions attraper le deuxième mais comme il a fallu refaire nos billets que mon mari avait réservés et payés par Internet nous ratons le 2ème train et devons payer en prime 52 euros d’amende …
Installés dans le train nous allions un peu récupérer notre nuit sans sommeil et ma course effrénées aux caddies, il n’y en avait pas à l’arrivée des taxis et je n’ai pu en trouver un que du côté des grandes lignes, et devinez pourquoi ? Il parait que ce sont les SDF qui les « empruntent ». J’en vois d’ici, de mes amies, qui doivent rire sous cape ! Notre train a pris du retard si bien que n’ayant pas de correspondance à Plouaret nous sommes revenus en car jusqu'à Lannion.
Nos filles qui s’étaient organisées pour nous accueillir vers 13 heures n’ont pu venir nous chercher car elles travaillent, elles nous ont amené notre voiture à gare. Nous avons dîné ch ez la grande et nous nous sommes attardés, nous avions tant de choses à dire, à entendre. Heureux de retrouver notre lit, nous nous sommes endormis d'un sommeil profond. Pour moi réveil à 9 h 15 et le zhom lui a dormi comme un bienheureux jusqu’à 11 heures 30.
Je viens de terminer de vider les valises, la grande dans la moyenne et mon bagage à main dans la moyenne et à l’étage. Je ne veux plus les voir !
Mais pourquoi donc ai-je ramené tant de choses ? Petits poivrons piments jaunes et rouges, piments oiseaux, mini bananes, mangues, melons et patates douces et capitaine fumé ? Parce que je sais qu’ils vont apprécier ces petites choses venues d’un pays où ils n’ont jamais mis les pieds …
Maintenant je dois mettre les bouchées doubles et m’activer à la décoration et faire les courses.
Je vous souhaite de ne pas être aussi bousculée que moi dans vos derniers préparatifs et si mon blog et les visites restent muets sachez que je pense très fort à vous. Je reviendrais pour vous souhaiter de bonnes choses car je n’aime pas le faire trop à l’avance. Sachez que je pense très fort à vous toutes, mes amies auxquelles je me suis tant attachée.
Gros bisous d'un lierre qui revit ...
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