1 Ne pas s’infliger une diète la veille.
C’est une fausse bonne idée : en privant l’organisme d’aliments pendant vingt-quatre heures, on le dérègle. Le jour J, on arrive affamée, on se jette sur la nourriture et on stocke.
2 Prévoir un en-cas maison.
Avant d’aller dîner, on fait une mini-dînette afin de ne pas abuser du menu de fête, en général à des années-lumière de l’équilibre nutritionnel. Au choix pour se caler : une soupe de légumes, un bol de fromage blanc, deux œuf durs.
3 S’adonner aux vertus des agrumes.
Lors d’une étude américaine, un groupe de volontaires ayant mangé un demi-pamplemousse avant chaque repas a perdu plus de poids que celui qui n’en avait pas consommé. Le pamplemousse, avec son index glycémique faible (vitesse de pénétration du sucre dans le sang), pourrait faire baisser le taux d’insuline, l’hormone qui stimule la faim et favorise le stockage des graisses. Ça ne coûte rien d’essayer.
4 Se méfier de l’apéro qui tue.
L’association alcool + amuse-gueules type cacahuètes, chips ou mélange exotique équivaut presque à un repas en termes de calories. 200 pour un verre de whisky, 400 pour 100 g de chips, l’addition est lourde.
5 Contrôler les quantités.
Ce n’est pas tant ce qu’on mange qui compte que la quantité qu’on en mange. Alors on ne se ressert pas. Même si c’est délicieux. Deux toasts de foie gras, mais pas quatre ; une part de bûche aux marrons, mais pas deux.
6 Faire des choix stratégiques.
Même si on sait que l’alcool fait vite exploser le compteur calorique, difficile de se priver complètement en ces circonstances exceptionnelles.
Alors on tranche : bons vins et champagne plutôt que whisky-Coca, gin-tonic ou vodka-orange.
7 Abuser du plateau de fruits de mer.
Huîtres, palourdes, bigorneaux et praires regorgent de vitamines et de minéraux, pour un apport calorique extrêmement faible. Et pourtant, ça cale. Alors on en profite, à condition d’éviter les tartines de beurre salé et la mayo.
8 Apprendre la patience.
L’arrivée des desserts traîne. Au bout de vingt minutes, il y a de fortes chances pour que l’estomac ait envoyé au cerveau un message de satiété. Et que l’on n’ait plus faim pour le fondant au chocolat.
9 Avoir un port de reine.
Selon une étude australienne, la façon de s’asseoir aurait une incidence sur notre alimentation. Plus on se tient droite, plus la nourriture descend dans la partie basse de l’estomac, accélérant le phénomène de satiété. Excellente raison pour ne plus s’avachir.
10 Boire.
On garde la main sur la carafe et on abuse des verres d’eau tout au long du repas. En se mélangeant aux aliments dans l’estomac, elle accélère la sensation de satiété.
11 Tester la touche spicy.
Si on est du genre à ne pas se contrôler devant un gâteau ou une boîte de chocolat une fois qu’on les a goûtés, pas question de s’en priver totalement pour autant. Après avoir dégusté une part, on mange un petit truc épicé ou vinaigré (genre un cornichon). OK, l’idée est bizarre, mais cela débarrasse la bouche du goût sucré et coupe l’envie d’attaquer un autre morceau.
12 S’imposer un dress code.
On enfile une robe de star glamourissime, bien ajustée là où il faut. Et là où la moindre bouchée se voit.