Coucou les copines !

Devons-nous dire adieu à mon sérieu ?

Depuis quelques temps, j'ai remarqué que mon sérieu, dans tous les domaines, s'envole et s'enfuit vers de nouvelles contrées...!

- Niveau régime, c'est la catstrophe ! Et encore, je trouve que ce mot est un euphémisme par rapport à l'orgie alimentaire que je vis depuis plusieurs jours.

Bien évidemment, la nourriture ne règle rien.

Bien évidemment, je ne veux pas reprendre le poids déjà perdu.

Bien évidemment, j'ai conscience de tout, pas besoin de me le répéter.

Je vous épargne donc la traditionnelle morale parfaitement justifiée ici que vous devriez me faire en tant qu'amies digne de ce nom. Promis, pas besoin de me la faire, je me la fais suffisemment comme ça. Pourtant, je ne me contrôle pas et ça devient effrayant.

J'ai eu une grande discution avec mon Homme à ce sujet. Il est prêt à m'aider sérieusement. D'habitude, il ne se risque pas à me contre-dire lorsque je craque de peur qu'on se dispute. Il est pour la paix des ménages. Sauf que là, je lui ai demandé d'être ferme et présent comme jamais parce que je suis malheureuse de cette situation de non contrôle et que j'ai besoin de lui.

En résumé, on a vu que ce week end on avait rien de prévu question sorties, alors samedi, jour de pesée, je reprends les choses en main avec son aide et son autorité l'égendaire... lol C'est pas gagné !

- Côté boulot, ma motivation et mon sérieu sont tels que chaque fois j'ai envie de donner ma démission. Là encore, j'ai eu une grande discution avec mon Homme. On a fait des calculs et on s'est rendu compte qu'on ne serait pas dans la grande misère si je ne travaillais plus. Il m'a dit que si vraiment je n'en pouvais plus, il préférait que je quitte se travaille plutôt que je m'en rende malade. Le tout étant que je n'arrête pas sur un coup de tête et que je réfléchisse bien avant de prendre toute décision.

- En ce qui concerne mes études, là aussi il y a un hic. Autant je suis prête à m'y mettre à fond, surtout que maintenant j'ai baucoup d'informations pour travailler sérieusement mon mémoire, autant on ne m'en donne pas trop les moyens. Vivent les grèves. C'est la troisième semaine que les professeurs chercheurs font grève et qu'il n'y a pas de cours. Je suis allée mardi à une réunion à la fac et les profs sont formels : ils ne reprendront pas les cours tant que des mesures concrètes ne seront pas prises par le gouvernement contre le nouveau projet de loi.

Je vous épargne les détails de ce que pourrait entrainer cette nouvelle loi mais enr ésumant grossièrement cela touche directement mon futur métier de façon négative et avilisante mais dans un champ plus large cela touche toute la fonction publique : suppression des classes de maternelles car comme le dis gentiment notre Président "les instituteurs de maternelle ne servent à rien car ils ne font que changer des couches !". Sans commentaire. Les conséquences de ce projet de loi sont trop nombreuses, alors je ne vous embêterai pas avec celà mais sachez qu'elle touche tout le monde, même de façon indirecte. Et après la loi passée, il sera trop tard... Méditez... Je ne suis pas spécialement pour les manifestations dans la rue, mais là, je n'ai pas cours, alors autant que je fasse quelque chose. Surtout si ça peut aider à reprendre les cours ne serait-ce qu'un peu plus rapidement... Alors cet après-midi, je serais à la manifestation nationnale dans la rue.

Vous avez l'impression de ne pas trop être au courant ?! Normal, les médias n'en parlent pas ! Pourquoi ? Demandez à Sarko ! Pourtant, 47 facs de Frances sont en grève totale. Une grève menée par les professeurs chercheurs et pas par les étudiants !

Tiens, là je viens d'entrevoir chez moi un brin de motivation !

Je vous embrasse les filles.