Question travail : en dehors de ce job pourri de babysitter, je n'ai rien trouvée. C'est pas faute de m'être déplacée, d'avoir envoyer plein de CV. Ce travail me pourrit de plus en plus. Les enfants, bien que j'ai commencé à bien les élever, n'arrête pas de me traiter comme si j'étais leur chien. En même temps, est ce de leur faute ? Non, surement celle de leurs parents, qui eux, me considèrent comme de la merde. Je suis payée au SMIC à garder 3 enfants. Hors, j'en garde souvent une de plus, sans majoration, quand je ne garde pas un enfant supplémentaire, un ami qui dort à la maison. Je suis obligée de faire des tâches ménagères, et gare si j'oublie un truc : ça me tombe sur la gueule et je me fais engueulé comme une gamine. Je dois également faire leurs courses : aller chercher le pain, aller au supermarché. Je suis même obligée de réparer leurs conneries : quand ils oublient de donner les clefs aux enfants, ou bien même quand ils oublient de préparer un gouter : je suis obligée de le payer de ma poche. Et quand quelques chose arrive, c'est de ma faute : le mixer est cassé ? C'est moi qu'on accuse. Et quand les enfants font des conneries alors qu'ils sont sous la surveillance de leurs parents, bah c'est quand même de ma faute. Et les enfants... Qui se défoulent sur moi : le nombre de fois que j'ai eut une porte claquer devant la tête ? Qu'ils me gueulent dessus ? Qu'ils m'ignorent complètement ? Qu'ils me traitent comme si j'étais leur bonne à tout faire ?

Question "amour"

Rentrée à la maison, ce n'est pas mieux. Je rentre minimum à 20h, quand ce n'est pas à 21h ou plus, et faut quand même que ce soit moi qui fasse à manger. Je suis limite obligée de le supplier pour que ce soit lui qui se bouge son cul à faire à manger. Il ne faut rien lui demander. Et le jour où Monsieur va faire les courses ( et c'est rare), il fait de la merde : soit il ne prend que des cochonneries, sachant très bien que je suis au régime, soit, quand il pense enfin à me prendre des fichues pommes que je lui ai demandé plusieurs fois, il ne prend même pas le temps de regarder si elles sont pourries ou pas. Tant pis pour moi, j'avais qu'à y aller moi même. Et quand il me dit que c'est le moment de faire le ménage, bah pendant que moi je m'évertue à laver à fond la cuisine, il joue à son jeu vidéo, comme d'habitude. Et quand le lendemain il décide enfin de faire la « chambre et la salle de bain », et ben c'est à moitié fait : je suis obligée de repasser derrière lui pour faire le lit qu'il n'a pas fait, pour passer la poussière dans la chambre, nettoyer les coussins des chats, donner à manger aux chats...

Et il n'y a pas que ça : côté sexe, c'est un chieur de première catégories. Il se plaint qu'on n'a rien fait depuis une semaine ? Ben oui, parce que j'en ai marre d'être la seule à lui faire des avances. Au bout d'un moment ça lasse. S'il ne vient jamais me voir pour faire des câlins, qu'il attends que je le chauffe pour faire quoique ce soit... Il ne me trouve plus jolie ? S'il ne me considère plus que comme un trou à bite, qu'il en trouve un autre !

Sinon, j'en ai marre également de sa manie de rien faire. Alors oui, ça a mit du temps avant qu'il ne puisse commencer le code pour le permis. En partie pas de sa faute. Mais le mois d'attente, si, c'était lui, pas décidé à bouger son cul de son ordi pour aller s'incrire. Pas foutu de trouver un travail. Et maintenant que Monsieur révise son code, CHUT, faut plus le déranger. Je le gêne pour tout. La semaine où ma mère était là : PAS une seule fois il n'est sortit avec nous ! Tu parles d'un accueil. Il ne sort plus, ou en tout cas, plus avec moi. Alors il me dit qu'il n'est pas du genre à proposer des sorties... Que j'ai qu'à tout préparer ou proposer des trucs, mais dès que je propose quoique ce soit il refuse.

Et sinon, côté de la belle famille. Alors déjà le grand père : il est gentil, apparemment il m'aime bien... Mais il n'arrête pas de m'embêter. Pareil pour le père de Jérome. Je suis déjà la tête de turc de mon père et mon frère, c'est pas pour que ma belle famille en rajoute une couche.

Et puis... Avec Emmanuelle, la sœur de jérome. Je l'aime bien, et je pensais qu'elle m'aimait bien. Peut on m'expliquer alors, pourquoi pendant les 2ans de Louise, leur petite sœur, elle a carrément éviter de me filmer pendant toutes les prises ? Quitte à ce que Louise ne soit pas correctement cadrée, que ce soit Jérome ou quelqu'un d'autre qui soit en plein milieu du champ? Pas une seule fois on me voit, c'est à peine si on voit ma main. Ca veut dire quoi ? Que je ne suis pas désirable dans les films et photos de familles ? Qu'elle espère juste que je ne sois plus là au bout d'un moment et que du coup ça ne sert à rien d'apparaitre ?

Sinon je voudrais revenir sur Jérome... Ah, Jérome, qui veut que je lui donne des thunes pour payer une partie de son permis. Qui prend tout l'argent que j'ai dès que j'en ai un peu. Qui ne travaille pas, et que du coup je suis obligée de devoir travailler tout l'été. Ah mais c'est pas grave ! Lui pourra partir en Bretagne s'il le souhaite. Tout seul. Ah mais c'est pas grave ! S'il le veut il peut partir quelques jours chez Gil pour prendre de l'air frais. Ah mais c'est pas grave ! Sa mère l'emmène encore dans un autre pays au mois de décembre. Oh oui Katmandou, que c'est bien Katmandou. Une demi heure à me raconter comme ce sera bien Katmandou, pendant que je serais obligée de rester à la maison surveiller les chats et arroser les plantes. Oh mais au pire, on partira au ski au mois de février. Ah bah non. Moi faut que j'économise pour louer le matériel ! Que je puisse avoir des vacances avec mes études ! Et puis... Quand bien même on partirait... Ca sera bien, quelques jours à apprendre à skier, seule, parce que Jérome partira de son côté parce que lui a des parents plein de thunes qui l'ont déjà emmener skier plein de fois... Et que monsieur veut pas m'apprendre, et veut pas rester avec quelqu'un qui ne sait pas skier.

Donc au final, que je reste ma gueule plantée à la maison, au boulot, ou ailleurs... Je serais toujours qu'une bonne à tout faire, qui donne sans jamais rien recevoir. Alors je ne sais pas si ceux qui m'entoure le font sans s'en rendre compte, ou juste qu'ils n'en n'ont rien à cirer... Mais voilà où j'en suis maintenant, mal dans ma peau, à vouloir faire un régime alors que personne ne me soutien... J'ai juste envie de foutre ma vie en l'air, sachant qu'ainsi je ne souffrirais plus. Je n'aurais qu'un seul regret : celui de faire souffrir ma mère, la seule personne qui me soutiendra coûte que coûte.