VICTIMES DE LA SURVEILLANCE INFORMATIQUE ?

OU COUPABLES JUSTICIABLES ?

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Le célèbre site Internet sur lequel les internautes peuvent créer leurs pages personnelles en y incluant des photos ou des détails personnels fait un tabac aux Etats-Unis. 

Mais parmi les adeptes de Facebook se cachent quelques procureurs américains. Objectif : Glaner des informations sur les personnes mises en accusation pour mieux les confondre pendant leur procès.

C’est ce qui est arrivé à Joshua Lipton, un étudiant américain assigné en justice pour avoir blessé une jeune femme en conduisant sous l’emprise de l’alcool. Deux semaines après les faits, il s’est rendu à une soirée d’Halloween. Les photos d jeune homme, hilare dans une combinaison orange de détenu, ont été mises en ligne sur Facebook. Clichés qui ont été récupérés par le procureur chargé de l’affaire dans le but de convaincre le juge que Joshua n’était qu’un fêtard sans remords qui s’amusait alors même que sa victime était encore à l’hôpital. Verdict : deux ans de prison.

Autre histoire, même issue. Un procureur pensait demander du sursis pour une jeune femme responsable de la mort d’un passager lors d’un accident dû à la consommation d’alcool. Mais il est allé faire un petit tour sur le site où la conductrice se montrait, un verre à la main, en train de plaisanter sur les effets de l’alcool. Le procureur a alors demandé de la prison ferme. La jeune femme passera finalement deux ans derrière les barreaux.

Les avocats américains conseillent déjà à leurs clients de supprimer leurs pages sur Facebook. 

Histoire de ne pas donner le bâton pour se faire battre.

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"La démesure en fleurissant produit l'épi de la folie, et la récolte est une moisson de larmes." Eschyle