Crèmes antirides ….. Pour en savoir plus...

Composition : Qu'y a-t-il dans les crèmes antirides ?

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* Polypeptides, Rétinol, céramides, enzymes, collagène...

La plupart des marques mettent en exergue sur leurs étiquettes un ou plusieurs principes actifs censés garantir à leur produit la plus grande efficacité et les différencier de leurs concurrents. Dommage que les résultats de notre test n'aient pas permis d'établir une quelconque corrélation entre les ingrédients entrant dans la composition des crèmes et leurs performances antirides ! En fait, ces composants sont souvent présents à doses trop faibles pour être vraiment efficaces. Et à supposer qu'ils aient une réelle action antirides, il n'est pas sûr que la formule finale du produit l'ait préservée, car les interactions entre les divers ingrédients peuvent l'atténuer, voire la neutraliser. En fait, le principal composant des crèmes antirides, c'est... l'eau. Normal, car ce sont des émulsions. Et malgré leurs apparentes différences, leur composition obéit au même schéma : toutes comportent des agents hydratants, des conservateurs (voir encadré p. 19) et, pour la plupart, des filtres solaires. Quant aux principes actifs, ce sont essentiellement des vitamines (A, C et E), des acides de fruits (AHA) et des extraits d'algues ou de plantes.

* Les dérivés de la vitamine A (rétinoides)

La vitamine A acide a fait ses preuves dans la lutte contre le vieillissement cutané. Son application provoque une desquamation de l'épiderme qui accélérerait le renouvellement cellulaire et stimulerait la synthèse de collagène. D'où une peau plus lisse et une atténuation des taches pigmentaires dues à l'exposition solaire. Revers de la médaille, cette substance entraîne aussi des réactions d'intolérance, rougeurs, irritations qui peuvent durer plusieurs semaines. C'est pourquoi, elle est disponible uniquement sur ordonnance. Proches parents de la vitamine A acide, les rétinoides, eux, sont autorisés dans les cosmétiques. Leurs effets sont comparables mais en moins puissants.

* Les acides de fruits

Utilisés en dermatologie pour les peelings légers, les acides de fruits (AHA), tels que l'acide glycolique ou l'acide lactique, entrent aussi dans la composition de certaines crèmes antirides. Mais, là encore, les quantités sont infimes et certainement insuffisantes pour avoir des effets tangibles.

* Les antioxydants

La peau est très vulnérable aux attaques des radicaux libres. Générées par le fonctionnement normal de notre organisme, ces dangereuses molécules désorganisent les fonctions cellulaires. Les mécanismes naturels de défense antioxydants font intervenir de nombreuses molécules, telles que les vitamines C et E, le sélénium et certains enzymes comme la glutathion peroxydase. Reste à savoir si leur présence dans une crème antirides a les mêmes effets... Quant aux extraits de plantes et d'algues, malgré leur aura de produit naturel, il est difficile de prouver leur d'efficacité. 

Formation des rides : Des facteurs aggravants

Les premiers stigmates du temps apparaissent généralement à la quarantaine. La peau devient plus fine et perd son élasticité. Pattes-d'oie, rides du lion et sillons nasogéniens commencent à prendre forme. Mais certaines peaux vieillissent plus rapidement que d'autres. Injustice de la nature ? En partie, puisque les caractéristiques de la peau dépendent de la génétique. Mais des facteurs environnementaux entrent aussi en ligne de compte.

* En premier lieu, les rayons ultraviolets créent des dommages irréparables sur la peau, en provoquant la formation de radicaux libres qui désorganisent l'ADN des cellules et détruisent les fibres d'élastine et de collagène. Des dégâts qui s'accumulent au fil du temps. C'est pourquoi il faut se prémunir contre les méfaits des rayons ultraviolets dès le plus jeune âge. Évitez le bronzage en cabine et, lorsque vous vous exposez au soleil, utilisez une crème solaire d'indice 15 minimum, sans lésiner sur la quantité appliquée et même si votre peau bronze facilement. 

*  Juste après le soleil, le tabac est le second facteur d'accélération du vieillissement cutané : en diminuant notamment le taux d'oestrogènes, il agit négativement sur la synthèse du collagène.