Eh non, 3h du mat et je ne dors toujours pas, je viens de voir l'heure.... Je vais être dans un bel état quand il va falloir aller bosser... Enfin bref. Je blogguerai plus tard du coup. Je lèverai un petit mystère. Pour celles qui passeront avant que je ne blogue, BON LUNDI !!!
A tout à l'heure, là faut vraiment que j'y aille. Bisous !!!

13h30:

De manière assez prévisible, je n'ai pas été bosser. Je suis en disponibilité au cabinet, non affectée chez un client, donc l'impact est très faible.

SCOOP .....Il me semble qu'il est grand temps les copines que je vous parle de mon bonheur du moment, vu que je suis triste en ce moment, il faut bien contrepeser un peu. Eh bien ce bonheur, il s'appelle Grégory... 1,92m, sportif, brillant, papa, cultivé, un sourir de tueur mais râleur...

Rencontre un peu particulière. Je rentrais des funérailles de mon père quand, en salle d'embarquement, un géant (je mesure 1,60m donc tout est relatif..) accroche mon regard, impossible de regarder autre chose, une alchimie bizarre. Nous sommes sur le même avion en direction de Paris, qui, pour une panne de clim à bord est coincé 3h sur le tarmac de Pointe-à-Pitre (33°C). Dans un état proche de la décomposition après les funérailles et un départ qui m'arrache le coeur, il m'est impossible d'aller lui parler, ou de lui demander l'heure quand il vient s'asseoir juste à ma droite... En revanche, pas complètement folle la guêpe, je bois la moitié de ce qu'il raconte à la personne assise à sa droite à lui. Je note au passage qu'il pratique le volley en pro et que sa mère vient de fonder une association... Dans l'avion, il est assis quelques rangs devant moi, mais impossible de bouger en 8h de vol. Bref... en créole on dit que si quelque chose est pour toi, le courant ne l'emportera pas. Partant de ce principe, je ne fais rien et reste passive, me disant que si vraiment on devait se parler je le reverrai (au nom de quoi ???), il a un accent de banlieusard parisien après tout...

5 jours plus tard, un brin remise de mon départ de la Guadeloupe, je pense toujours à lui, sans regrets de ne pas lui avoir parlé pourtant. Mais là, il fallait que je le retrouve. C'est devenu mon leitmotiv... Je n'avais que 2 infos utilisables dans ce but: le volley et l'association de sa mère... J'ai passé 2 nuits entières sur le site de la fédé. française de volley à scruter toutes les equipes de la région Ile de France. Rien, je ne trouve rien, sa tête sur aucune photo. Je m'oriente ves ma deuxième piste quand d'un seul coup me revient en tête le nom de l'association de sa mère. Je prie pour qu'il porte le même nom que cette dernière. Je cherche dans l'annuaire Guadeloupe sur Internet, je trouve les coordonnées de l'association, je téléphone en me faisant passer pour une étudiante qui réalise un exposé sur le secteur des services à la personne et demande le nom de la fondatrice, qu 'un monsieur se disant son mari me donne... Direction Google, je tape le nom, et là apparait M. Grégory Untel recensé sur copain d'avant, je clique et tombe sur sa photo !!!! J'avais retrouvé ses beaux yeux ! Après des heures de recherches, sans connaitre son nom, sans savoir ou il habitait, à coup de déduction à la mords moi le noeud... La providence !

Je lui ai envoyé un message via le site Copains d'avant, le meilleur moyen d'échouer est de ne pas essayer....En tout bien tout honneur puisque je suis à quelques jours de partir 3 mois pour l'Inde. On est Mi décembre, il me répond fin janvier. Depuis, on correspond de manière plus qu'efficace, 2 mails par jour minimum, puis MSN à haute dose... J'en apprends un peu plus sur lui (et réciproquement), qu'il est touché par cette approche surréaliste (ouf il n'a pas eu peur...), qu'il habite le 94, qu'il se sépare tout juste de la mère de sa fille de 4 ans, et passe à côté d'un mariage (à 24 ans...), qu'on a fréquenté la même fac, la même année, qu'il lit Marc Levy, cuisine et joue de la basse. On s'amuse beaucoup de cette correspondance: petites vannes, concours de citation, critiques de bouquins, musique, je lui parle de l'Inde... Puis je reviens sur Paris en Mars, viennent textos, coups de fil, mais lui est malade et hospitalisé: il a des problèmes de coeur qui mettent un stop a son avenir en tant que joueur en nationale de volley. Il est hospitalisé de manière régulière. Il ne jouera plus.

En mai, il doit se rendre en Guadeloupe pour mettre un bon coup de fouet à un projet qui lui tient à coeur, surtout maintenant qu'il ne peut plus jouer: créer un centre de formation au volley-ball, pour que les joueurs de chez nous (qui sont grands, physiques et forts !) puissent se former en Guadeloupe avant d'être happés très jeunes par les sélectionneurs métropolitains. Il est là bas depuis et nous restons proches (c'est lui le méga bouquet de fleurs à mon anniversaire, c'était pour lui les bouquins que j'ai achetés lors de la fête des pères...).

Il a des papillons dans le ventre, il l'a dit. Moi aussi, et je voudrais que les choses aillent plus loin, mais je ne lui ai pas dit. Certainement pas ! Il est ma cible mais ne le sait pas et c'est un grand secret. Il n' a pas de poids à perdre donc je ne pense pas qu'il passera sur le site.... enfin j'espère... Ben le soucis c'est qu'il est loin jusqu'en septembre, où il commence un CDI de chargé de comm dans son club sur Paris. En attendant, je me sens seule (grave) et vide, carencée affectivement... d'autant plus qu'on est pas à l'abri d'une mauvaise surprise à son retour (on connait les hommes....) . Je n'aime pas cette incertitude qui devrait pourtant durer encore quelques mois....

Voilà les filles, vous savez tout !!! J'attends vos coms'. Ben oui, ma situation n'est pas si désepérée me direz vous, mais en même temps, vous comprendrez quand je vous dit qu'il y a de l'incertitude...
En tout cas, je suis contente d'avoir partagé ça avec vous !!! Je vous promets de vous tenir au courant dès que les choses changent...