Bien sûr à l’heure d’aujourd’hui les asiatiques savent bien que « Nien le monstre »  n’existe plus que dans la légende. Cependant très conservateurs ils ont gardé ces traditions porte-bonheur, signe de symboles de chance et de prospérité
        Nous devrons nous attendre à passer une nuit perturbée car j’ai vu que nos voisins chinois qui tiennent un karaoké-bar et massages avaient affiché de chaque côté de leur portail, sous les lampions rouges une banderole rouge, elle aussi, sur laquelle un poème était inscrit en lettre d’or.
           Il faudra s’attendre à être perturbés toute la nuit par les pétards, bruits de casseroles dont le but est de faire fuir le monstre.  Nos voisins seront prêts demain matin en ce vendredi 31 janvier pour commencer les festivités.
                        La légende du monstre « Nian »
         La légende raconte que Nian, un monstre cruel, mi-lion, mi-taureau, jaillissait des montagnes le soir précédent la nouvelle année pour dévorer les hommes.  Une fois son festin terminé et les villages saccagés, il déguerpissait avant le lever du jour.
         Alors pour l’empêcher de venir terroriser les gens comme Nian était particulièrement retissant à la lumière, au bruit et au rouge, les habitants avaient trouvé une solution : ils affichaient, de chaque côté de leur porte d’entrée, une large bande de papier rouge calligraphiée d’un poème traditionnel chinois. Ils allumaient des torches et claquaient des pétards toute la nuit pour faire peur au monstre « Nian » qui craignait la couleur rouge, la lumière et le bruit !  
         Au réveil, tous les chinois  se sentaient heureux et fiers d’avoir tenu le monstre à l’écart. Ils étaient tranquilles pour une année ! La fête pouvait commencer !