La coutume de trinquer nous vient du Moyen Age. A cette époque les empoisonnements par la boisson ou la nourriture étaient courants. Par précaution les gens qui buvaient leur verre ensemble s’échangeaient un peu de breuvage juste avant de boire. Par la suite on se contenta de cogner les verres, à tour de rôle, afin d’échanger le breuvage par éclaboussures en heurtant énergiquement les choppes les unes contre les autres, d’où les deux sons : tchin-tchin. Ces choppes selon le rang social étaient d’argent, d’étain, de fer, ou de bois.

            J’ai toujours aimé cette coutume moyenâgeuse qui consiste à trinquer dans un joyeux brouhaha avec les petits car point n’est besoin de consommer de l’alcool pour y participer. D’ailleurs c’est avec leur tasse de thé ou café que les musulmans trinquent.

            Tchin-tchin quand vous trinquez écoutez le bruit au moment du heurt des verres l’un contre l’autre, il n’y a qu’un son, le tchin mais pas l’autre !

            Voici une petite histoire vraie qui circule sur le Net :

            En Chine, un homme d’affaires après avoir conclu un important marché, offre le champagne à ses hôtes. Il se lève, verre en main, lançant à la cantonade un bruyant : « tchin-tchin ».

            Le responsable de la délégation chinoise après avoir hésité lève son verre à son tour en criant : « France-France ! ».

Au fait, chez vous comment cela se passe ?

Vous dites : « tchin-tchin » ou « santé » ?

Chez nous en Bretagne, on dit : « Yec’h mat »

Vous trinquez dans un joyeux brouhaha ou vous vous contentez de lever le verre ?

Bons préparatifs pour le réveillon du Jour de l’An !

Tchin-tchin à notre amitié et qu’elle dure toujours !