On sait bien que la  dinde est la femelle du dindon et qu'elle est la maman du dindonneau. Elle est très drôle avec sa cape rouge qui pend sur le bec. Selon son lieu d'élevage et les différents croisements, son plumage peut être dans le Gers noir, ou  blanc, et dans les Ardennes rouge.

         Nous qui sommes au régime mangeons sans complexe la dinde de Noël, c’est la viande la plus maigre qu’on puisse consommer, à condition bien sûr de ne pas manger la peau.

        Elle n’apporte que 115 kcal/100g, elle est  bonne pour la santé affichant un  taux de protéines important et d'excellente qualité. Elle contient du fer en quantité non négligeable. C’est la viande par excellence des sportifs qui leur assure dynamisme, tonus, et vitalité.

         Les principaux élevages se trouvent en Bretagne et en Pays de Loire, et la France est la première productrice européenne de dindes. Pour la consommation des français la dinde vient en seconde position après le poulet.       

                          Mais pourquoi on l’appelle  dinde ?

         Il faut remonter au temps où les conquistadores espagnols se croyant aux Indes alors qu’ils étaient au Mexique  ramenèrent en Espagne des volatiles qu'ils  baptisèrent « poules d’Inde ».

         La dénomination « Poule d’Inde » au fil du temps se transforma en « dinde ». Les américains pour leur traditionnel Thanksgiving servent immuablement de la dinde ce jour-là  en souvenir des colons qui voulaient s’installer en Amérique. Débarqués du Mayflower en 1620  ils survécurent à la famine grâce à ce volatile.

         Chez nous, cette volaille était chérie par les rois. Ainsi, elle trôna au banquet de mariage d'Henri llet de Catherine de Médicis, au début du 16ème siècle, ainsi qu'à la table de Louis XIV. Longtemps synonyme de repas de fête, la dinde, servie traditionnellement en France et au Royaume-Uni pour Noël, a fini par entrer dans notre alimentation quotidienne par le biais des produits prêts à consommer.

         Cette année encore nous ne dérogerons pas avec la tradition et  la dinde farcie aux fruits secs trônera sur la table de notre fille aînée, hôtesse de cette nuit de Noël.

        Du temps de mes parents nous la savourions farcie de chair à saucisse et de marrons accompagnée  de pommes dauphine,  pour le déjeuner du 25 décembre. La veille, après la messe de minuit c’était pour les jeunes du  chocolat chaud, et pour les grandes personnes un bon grog pour se réchauffer car à cette époque là le chauffage central n'existait pas dans l’église qui était glaciale.

      On ne se faisait pas prier pour aller au lit  car le Père Noël ne devait pas nous trouver éveillés.