C’est avec l’eau du corps que l’on tire l’eau du puits.

Ce que le vieux voit assis, le jeune ne le voit pas debout

Chaque rivière à sa propre source

La rivière a beau être à sec elle garde son nom

Le chameau ne voit pas sa bosse

Les oreilles ne dépassent jamais la tête

Les vaches se lèchent parce qu’elles se connaissent

Même la nuit le lait est blanc

Quand le chat n’a pas faim, il dit que le derrière de la souris pue

Qui s’instruit sans agir laboure sans semer

Tous les blancs ont une montre mais ils n’ont jamais le temps

Un grain de maïs a toujours tort devant une poule

Un seul homme peu déclencher une guerre mais il faut être deux pour faire la paix

Une main seule ne peut applaudir

Celui qui met un œuf dans une bouteille peut aussi le retirer

Le fleuve n’est jamais assez plein

Les traces de l’éléphant effacent celles de l’antilope

Quand l’œil a vu la bouche demande

Quand on se noie on s’accroche à tout même au serpent

La seule protection contre le feu est d’avoir deux maisons

Le soleil n’oublie pas un visage parce qu’il est petit

Abondance de paroles ne signifie pas puissance

L’homme est plein de sang rouge et sa salive est blanche

Le sort de deux doigts est de vivre ensemble

Si les pierres se querellent ce n’est pas à l’œuf de les séparer

Si tu es riche et que tu n’es pas généreux c’est comme si tu n’avais rien

Un sentier dans la forêt aboutit toujours à une case

Ce n’est pas à toute oreille percée qu’on met des anneaux d’or

L’hypocrisie est comme pisser contre un endroit dur  l’auteur reçoit toujours des éclaboussures

La faute humaine est une colline chacun grimpe sur la sienne pour observer l’autre

Tout a une fin sauf la banane qui en a deux

Le vieux se chauffe avec le bois qu’il a ramassé dans sa jeunesse

Les fesses ne sont jamais assez lourdes pour celui qui les porte, même fatigué il peut les amener à la maison

La force du baobab est dans ses racines

Même si le gnou mange l’herbe elle continue à pousser

Quand tu marches le pagne dure quand tu t’assois  il s’use

Si tu sors de la forêt en même temps que le buffle monte dans un arbre

Le sel vient du nord, l’or vient du sud et l’argent du pays de l’homme blanc, mais les trésors de sagesse ne peuvent se trouver qu’à Tombouctou

On ne ramasse pas un caillou avec un seul doigt

Toute mère est un fleuve

Quelque soit la durée d’un tronc d’arbre dans l’eau il ne se transformera jamais en caïman

C’est en essayant encore et encore que le singe apprend à grandir

La famille est une forêt que l’on ne peut tailler

Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits

Suis le caïman et tu boiras de l’eau claire

L’âne porte le vin et boit de l’eau

Dans le ventre c’est loin