En France, 49 colorants sont autorisés dans l'alimentation, certains pour colorer l'aliment entièrement, d'autres en surface uniquement. Ils rendent plus appétissants les aliments en modifiant leur couleur naturelle, en l'uniformisant ou en l'accentuant.

Des substances variées

Ces colorants peuvent provenir de substances végétales, animales ou minérales. Elles peuvent être chimiques ou synthétiques. Leurs numéros de code vont de E100 à E180. Les numéros manquants, comme le E105 ou le E115, ont été interdits par la législation.
 

Les inoffensifs

Les colorants naturels (ceux qui proviennent des végétaux) le sont généralement. Ils sont extraits, par exemple, des racines de curcuma (E100), des carottes (E160 a), du jus de tomate (E160 d), des graines de luzerne, d'ortie ou d'herbes (E161 b), de betterave (E162).

Les plus mauvais....

Le colorant animal E120, obtenu à partir de cochenilles (petits pucerons écrasés) peut entraîner des réactions allergiques. Il est présent dans les yaourts, les chipolatas. Les colorants d'origine minérale peuvent être toxiques à hautes doses, comme le E173 (aluminium), le E174 (argent), et le E175 (or). On les retrouve surtout dans les enrobages de confiseries.

Ils sont interdits dans certains pays

– Les colorants chimiques sont les plus incriminés. Il y a le E102 (tartrazine, colorant jaune utilisé dans certaines confiseries, interdit en Suisse), le E110 (Sunset yellow FCF, colorant jaune orangé, interdit aux Etats-Unis), le E123 (amarante, colorant rouge, interdit aux Etats-Unis) tout comme le E124 (Ponceau 4R), le E128 (rouge 2G, interdit en Australie), le E154 (brun FK, interdit en Australie), le E155 (brun HT, interdit aux Etats-Unis), le E180 (lithol-rubine BK, autorisé en France pour colorer la croûte de fromage, interdit en Australie).

– Les colorants synthétiques : à éviter le E104 (jaune de quinoléine, interdit aux Etats-Unis et en Australie) et le E131 (bleu patenté V, interdit en Australie).

Serez vous plus attentif à la lecture des étiquettes alimentaires ???