Pour sortir des sentiers battus je vous propose de vous transformer en agent 007 afin de surprendre votre Valentin en le couvrant de petits cadeaux de papier, économiques mais lourds d'amour ...

        Il est temps de se préparer pour le 14 Février qui est  la fête la plus romantique de l'année ...

❤ Idée❤ : Pour préparer vos surprises, il va falloir vous transformer en agent secret et opérer la nuit ! Arrangez-vous pour vous coucher après lui/elle…

          Et, pendant que votre âme sœur s’évade dans les bras de Morphée, dégainez votre bloc à post it et écrivez

❤ des petits mots d’amour❤

Ensuite, à vous de les placer tout au long de son chemin matinal !

Un post it au pied de son lit pour lui dire :

❤ « bonjour mon amour »

un sur la glace de la salle de bain pour lui dire

❤qu’elle/il est la/le plus belle/beau❤

un près de sa tasse du petit déjeuner pour lui dire

❤ à quel point vous l’aimez❤,

un sur le tableau de bord de sa voiture

❤ pour lui souhaiter❤

la plus belle des journées ❤…

A vous de parsemer

❤ sa route de tendresse ❤ !

Pour les filles, rajoutez sur la glace de la salle de bain :

❤un bisou en rouge à lèvres❤

et pour les garçons, pourquoi ne pas la surprendre avec

❤ un cœur en mousse à raser❤ ?

❤ Outils❤ :
❤ Un bloc de post it en forme de ❤
Un stylo
❤ La discrétion de 007❤

❤ ❤

          La mission "Saint Valentin" est périlleuse, soyez très discrètes, pas un bruit, sinon c'est foutu !

            Dans mon blog d’hier je vous informais que des dizaines d’oiseaux marins s’échouaient sur le littoral depuis 15 jours et bien le phénomène s’est terriblement amplifié pendant ces derniers jours,  et ce sont des milliers d’oiseaux épuisés qui meurent de faim à cause des tempêtes qui ont frappé l’ouest de la France. Ne pouvant se nourrir à cause de la houle, désespérés et affamés, ils ont fui la Bretagne pour aller jusqu’aux Pyrénées Orientales.

            Sur les plages de la Bretagne aux  Pyrénées-Atlantiques, au moins 5.000 oiseaux morts  d'épuissement ou mazoutés, ont été recensés, selon les données recueillies et estimations provisoires de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO).

            Les macareux moines constituent l'espèce la plus touchée, au moins 50% des oiseaux morts recensés selon les départements. Ensuite viennent les guillemots, puis en quantité plus marginale les fous de Bassan, les petits pingouins Torda, les mouettes tridactyles.

          Tous ces oiseaux vivaient heureux dans la réserve des 7 isles au large de Perros-Guirec, tout près de chez moi. Les populations s’étaient agrandies, les voilà décimées c’est un massacre !

            J’ai le cœur serré car j’ai un petit faible pour les macareux qui sont l’emblème de Perros-Guirec, une ville des Côtes d’Armor que j’aime beaucoup. Ils sont rigolos ces petits oiseaux, qu’on appelle les clowns de mer à cause de leur démarche particulière. Avec nos petits enfants nous prenons souvent la vedette des 7 isles pour aller voir le spectacle des oiseaux, des phoques et des dauphins.

            Dimanche, un seul bénévole a ainsi ramassé plus de 120 oiseaux sur trois plages des Landes sur un rayon de 10 km, Vieux-Boucau, Messanges et Moliets, 71 macareux, 54 guillemots, deux pingouins et une mouette pygmée, selon le centre de soins Hegalaldia d'Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques), qui couvre Pays basque et sud-Landes.

            Si au cours de vos promenades en bord de mer vous voyez des oiseaux blessés ou morts prévenez la LPO la plus proche de chez vous.

           Dans mon blog d’hier  j’ai mis les adresses de la LPO ainsi que les numéros de téléphone des différents départements, avec également les conseils pour les soigner, mais attention cela peut s’avérer dangereux à cause des coups de becs, il ne faut pas oublier que ce sont des animaux sauvages même s’ils sont magnifiques ce ne sont pas des peluches.

            Vous avez vu comme ils sont beaux ces oiseaux, hier je vous présentais les fous de Bassan et aujourd'hui voici le macareux moine.

           Toutes ces beautés c'est chez nous en France !

Des dizaines d’oiseaux marins s’échouent sur le littoral depuis plusieurs jours…

Photo Internet, Les fous de Bassan, signée ...

      Si je suis inquiète pour ma famille, mes amis, pour les habitants inondés, je pense aussi à nos oiseaux de mer qui sont eux aussi victimes de toutes ces intempéries.

      Les tempêtes successives semblent avoir fortement affecté les populations hivernantes des Guillemot de Troïl, Pingouin torda et Macareux moine, etc.

      Pas moins 40 guillemots et près de 20 macareux  ont été retrouvés épuisés ou morts sur le littoral s’étalant du Finistère aux Pyrénées Atlantique.         

      Si au cours d’une balade en ce dimanche,  vous voyez un oiseau blessé ou mort,

      La LPO recommande cette conduite à tenir en cas de découverte d’oiseaux en vie ou non :

            - Ne pas se mettre en danger, les conditions météorologiques n’étant  pas bonnes il faut avant tout respecter les consignes de sécurité transmises par les préfectures.

             - Respecter les mesures suivantes :

                Dans le cas d'un oiseau mort : Ramassez l'oiseau, en vous munissant de gants et de sacs plastiques, et transférez le au centre de sauvegarde le plus proche où il sera identifié, comptabilisé et enregistré.

                Dans le cas d'un oiseau vivant : Ne jamais prendre de risques inconsidérés afin d'atteindre l'animal. Approchez l'oiseau côté mer pour ne pas le repousser à l'eau et l'attraper le plus doucement possible ;
                Utilisez une couverture, une veste, un tissu afin d'immobiliser l'animal sans risque en veillant à maintenir les ailes collées au corps et à couvrir la tête.

                Lors de la manipulation, tenez l'oiseau écarté de votre visage et faites attention au bec et aux griffes. En attendant son transport, placez l'oiseau à l'abri dans un carton percé de trous et garni de papier et maintenez le au chaud et au calme. En aucun cas il ne faut lui donner à boire ou à manger, ni tenter de le laver vous-même.

Attention : Le transport des espèces protégées est réglementé  et les particuliers qui veulent acheminer un ou des oiseau(x) vers un centre de sauvegarde doivent obligatoirement :

• prévenir le centre de sauvegarde de leur arrivée, en précisant le nombre d'oiseaux, et les espèces transportées (si possible),
• effectuer le transport dans les plus brefs délais et par l'itinéraire le plus direct.

      Contacter d'urgence le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage le plus proche :

          Dpt 35, 22, 29 et 56 : LPO (Ligue pour la Protection des oiseaux), Responsable : Gilles Bentz
Station ornithologique, Ile Grande 22560 PLEUMEUR BODOU, Tél. : 02 96 91 91 40

         Dpt 56 : Volée de piafs, Responsable : Didier Mascy  Pluvigner et Auray  -  Tél. : 02 97 24 83 88 ou 06 08 98 42 36

         Dpt 44 et Dpt 85 : Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes, Responsable : Monique L'Hostis -  Centre de Sauvegarde, Atlanpole, La Chantrerie, BP 40706, 44307 NANTES Cedex 03, Tél. : 02 40 68 77 76

         Dpt 17 : Centre de Sauvegarde du Marais aux Oiseaux, Responsable : Christian Bavoux, Le Marais aux oiseaux, 17550 DOLUS D'OLERON, Tél. : 05 46 75 37 54

        Dpt 33 : LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), Responsable : Marie Lagarde,
Centre de Sauvegarde, Domaine de Certes, 33980 AUDENGES, Tél. : 05.56.26.20.52

       Dpt 40 : Fédération Départementale des Chasseurs des Lande  -  Centre de Sauvegarde Alca Torda, 149 chemin de faisans, 40120 POUYESSEAUX, Tél. : 05.58.93.92.33

       Dpt 64 : Centre de Sauvegarde Helgalaldia, Responsable : Stéphan Maur  -   Route de Saint-pée, Quartier Arrauntz, 64480 USTARITZ, Tél. : 05.59.49.16.78

            Même aguerris aux tempêtes, ces rafales de vent à répétitions qui depuis plus d’un mois sévissent en Bretagne ont fini par atteindre le moral des bretons. Après Petra, et Qumaira, voilà comme si cela ne suffisait pas, Ruth en ce samedi 8 février. Du fait des inondations, il est devenu périlleux de vaquer à ses occupations, et d’aller travailler. Qualifiée de "plus grosse dépression depuis 35 ans" normalement Ruth devrait nous quitter ce soir pour aller vers l’Europe du Nord.

            Ruth a balayé les côtes bretonnes. Mais plus que le vent, ce sont surtout les crues qui ont marqué cette journée de samedi en Bretagne.

           Routes coupées, maisons et commerces inondés...

          Le Finistère et le Morbihan sont maintenus en vigilance rouge, rejoints depuis ce samedi après-midi par l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique.

          Du côté de l'Oust et du Blavet, les crues pourraient atteindre des niveaux exceptionnels ce samedi soir. Les riverains sont appelés à la plus grande prudence.

(Informations et photo prises dans Internet)

          A Nice, le restaurant « La Petite Syrah »  affiche le ton avec humour …

         En terrasse le café est tarifé selon le comportement  des clients :  polis, ou mal polis.  Le prix du café peut ainsi passer de 1,40 euro à 7 euros...

        A bon entendeur, salut !
 

          La tempête Qumeira qui a succédé à Petra, sévit sur le Nord-Ouest du pays et secoue 20 départements avec des rafales à + de 100 km/h, laissant 70.000 foyers sans électricité !

        Mais au fait comment naîsent les tempêtes, et les vagues ? (Lu sur Internet, et d' après Pierre Quefeulou, Océanographe physicine au Centre Ifremer Bretagne basé à Brest)

 « La tempête  résulte d’un conflit entre la masse d’air polaire (froid et sec) et d’un air marin plus chaud. Quand les deux masses d’air se rencontrent, l’air chaud, plus léger, va monter au-dessus de l’air froid.  C’est ce qu’on appelle des fronts et la perturbation de ces fronts engendrent les dépressions », explique Pierre Queffeulou, Océanographe physicien

          Pourquoi les tempêtes s’abattent sur l’Ouest ?
          « On observe un décalage vers le sud des tempêtes. Habituellement, elles se situent plus vers le nord, c’est-à-dire vers l’Irlande ou l’Ecosse ». Pour Pierre Queffelou, « ces tempêtes n’ont rien d’extraordinaire. Ce qui est plus exceptionnel, c’est leur fréquence.  Même si, en janvier et février 1990, pas moins d’une dizaine de tempêtes s’était succédé dans l’Ouest de la France ».

         Comment se développe une tempête ?
         Pour comprendre comment se développe une tempête il faut tenir compte de deux phénomènes : le vent et l’état de la mer. Quand les dépressions se créent dans l’Atlantique nord, elles se forment dans la partie ouest de l’Océan, vers Terre-Neuve et se propagent d’Ouest en Est. Elles se creusent plus ou moins selon les propriétés des masses d’air (chaleur, humidité…). Elles engendrent au niveau de la surface de la mer des vents de différentes intensités suivant la dépression. Plus le gradient de pression est fort (différence de pression entre deux points de même altitude), plus le vent se lève.

          Et les vagues ?
          Pour la création de vagues, il faut que le vent souffle suffisamment longtemps sur une surface suffisamment grande et dans le même sens. « Lors des dépressions assez étendues comme nous traversons en ce moment, cela signifie que le vent relativement fort souffle de manière constante sur de longues distances ».
         Lorsque le vent arrive sur la côte il rencontre des reliefs qui ralentissent sa course. « C’est pourquoi le vent est ainsi atténué à l’intérieur des terres », explique Pierre Queffeulou.

        Quelles ont été les tempêtes les plus remarquables ?
        D’après un ouvrage de météo publié en 1973 la plus remarquable remonterait au 4 décembre 1896. « A cette période-là l’île de Sein avait été recouverte par les vagues ». Selon Météo France, le record, en France métropolitaine, date des 15 et 16 octobre 1987. A Granville (Manche) et à la pointe du Raz (Finistère), des rafales avaient atteint 216 km/h.
 

        La sauvagerie des tempêtes est un beau spectacle à observer en gardant des distances vu la force des vagues. On se sent  impuissant devant la force des éléments on sait que les dégâts sont inquiétants car au fil des années, l'érosion des dunes continuent à de nombreux endroits, je l’ai vu à Trégastel le long de la Grève Rose où la mer a dévoré la terre.

       Malheureusement le littoral devrait connaître encore une quinzaine de grandes marées d'ici fin mars, toutes de fort coefficient.

      Dans la mesure du possible restez bien au chaud dans la douceur d'un feu de bois dans la cheminée !

     Soyez prudentes en dehors de vos maisons, une chute d'arbre peut arriver, couvrez-vous bien toutes les extrémités. Je pense à vous !

          Je n’en reviens toujours pas ! Un gang de voleurs fait la razzia sur les hortensias dans les jardins.

          A Hucquelier dans le Pas de Calais les habitants ont constaté la disparition de leurs hortensias, on a pensé à du vandalisme et puis les vols de boutures se sont étendus dans plusieurs villages. Suite aux plaintes déposées par les habitants, la gendarmerie est sur la piste d’un  « gang de voleurs d’hortensias », ils ne sont pas encore pincés car ces derniers sont très bien organisés et connaissent les "bons" endroits.
 
           Mais pourquoi cela ? Pour en faire des boutures et les revendre ?

          Et bien non ce n’est pas une blague malheureusement ce type de vol pourrait être lié aux stupéfiantsn selon une pratique venue d'Allemagne. Là-bas, des jeunes utiliseraient les feuilles et les pétales d’hortensia pour se droguer. L’hortensia serait une sorte de substitut de la marijuana. 

          Malheureusement ce n’est pas une blague de mauvais goût et je découvre avec effarement que les pétales de l’hortensia, une fois séchées et mélangées à du tabac,  se consomment  sous forme de joints provoquant des effets hallucinogènes et euphorisants proches de ceux de la THC contenue dans le cannabis. 

          J’apprends aussi que les hortensias sont beaucoup plus toxiques que le cannabis car il contient de l’acide cyanhydrique qui provoque des lésions importantes au niveau des bronches, une accélération du rythme cardiaque et des étourdissements et cela peut-être mortel.

           Je rêve ! Mes hortensias seraient des meurtriers ?

           Et pendant tout ce temps à courir après les voleurs, une nouvelle tempête Portugaise s'apprête à sévir sur 16 de nos départements et toujours en Bretagne, Finistère, Morbihan et Côtes d'Armor .. Toutes mes pensées vont vers vous ...

         C’est aussi toute l'Europe qui fait face aux intempéries.

         Que d’eau en ce début février 2014 pour l’Europe qui a dû faire face aux intempéries en ce début février 2014.

         L'Italie est en prise avec de fortes neiges et des crues importantes. Des trombes d'eau se sont abattues sur Rome.

        En Serbie, les tempêtes de neige paralysent le pays. En Roumanie, le froid glacial fait des victimes

.       La Grande-Bretagne est toujours en  "avis de crues sévères"

Et chez nous　?

       En France c’est le nord-ouest qui a été touché

      Après la tempête de Janvier, l’Ile de Sein a subi un nouveau coup de tabac, dans la nuit de samedi à dimanche. L’île perd du terrain …Le Maire de l’Ile de Sein n'en revient pas　:

"C'est la première fois que je vois une mer comme ça, c'est énorme, "dantesque".

Les murs des maisons ont tremblé. Et le bruit… le bruit terrible. Celui de la mer, pas du vent. Ça vous glace, c’est angoissant. La mer, on ne sait jamais, elle peut avoir le dernier mot… »

          Des vagues de 12 mètres ont déferlé sur l'île samedi et dimanche matin. L'hôtel des dauphins, a été évacué ce matin à 5h30. Les clients de l’hôtel des Trois dauphins, quai des Paimpolais, ont été évacués vers 5 h 30 ce dimanche matin. La porte de l’établissement a explosé sous l’effet des vagues. Une partie du quai, entre 4 et 7 mètres, selon les sources, s’est couchée. Fort heureusement　les intempéries n’ont pas fait de blessé.

          A Douarnenez dans le Finistère, la baie de la thalasso de Douarnenez a explosé.

         A Roscoff, Finistère Les fortes vagues ont également brisé neuf baies vitrées de la clinique de Roscoff.

        A Plouescat, une douzaine de personnes ont par ailleurs été évacuées préventivement.

      Dans les Côtes-d'Armor, une douzaine de maisons ont été inondées par des vagues passées au-dessus de digues, dans le secteur de Plestin-les-Grèves.

    Tout le littoral de la Côte de Granit Rose　: Trégastel, Ile Grande, Perros-Guirec, a subi les effets dévastateurs de la grande marée du 2 février.

   A la pointe du Cap Ferret, en Gironde, au moins 50 mètres d'une digue de sable se sont effondrés dans la mer samedi après-midi, sous l'effet de la houle et de la marée sans qu'aucune habitation n'aient été menacée.

   Dans les Landes, des vagues de 4 à 5 mètres.

   La mer s'est déchaînée sous l'effet conjugué d'une très forte houle, du vent et des grandes marées dans plusieurs départements de la façade atlantique. Les puissantes vagues ont endommagé le littoral et provoqué des dégâts matériels sur la pointe bretonne et la côte basque, sans toutefois faire de blessés fort heureusement.

   Et voilà ça recommence en ce 4 février, après les pluies diluviennes … le vent violent d’une force de 110 km sur les terres et de 140 km sur les côtes s’abat sur nos départements bretons　: les Côtes d’Armor, le Finistère et le Morbihan. Ces départements sont placés en vigilance orange. Les vagues elles atteignent 11 mètres.

   Les pompiers multiplient les interventions. Et voilà encore des foyers privés d’électricité …Que c’est triste, mais quand ça va s’arrêter ?

         Quand arrivait le jour de la Chandeleur, lorsque nous étions enfants, nous faisions sauter les crêpes. Le pari était de faire sauter les crêpes le plus haut possible et surtout de ne pas les faire tomber, et c'était alors une bonne partie de franche rigolade.

      . Nous avions droit à une fois chacun. La coutume veut que l’on prenne dans la main gauche une pièce en or ou en argent pour être assuré d’avoir de l’argent toute l’année. Maintenant c’est la plus jeune de mes filles qui se met derrière son bilig et là, avec cet appareil,  on ne fait plus sauter les crêpes.

         Dans des temps reculés il fallait faire une crêpe et y déposer un franc en la cuisant. Lorsqu’elle était froide elle était roulée dans du papier journal et on la déposait dans l’armoire en attente d’une nouvelle l’année suivante.

        En Bretagne on la fait sauter directement sur l’armoire, sans chichi !
 

       On dit aussi que dans les Vosges les jeunes filles pour voir leur futur époux en rêve, la veille de la Chandeleur jetaient une poignée de cendre sur les tisons de l’âtre tout en prononçant : 
« Chandelier, Chandeleur, Je te cache à telle heure,
Fais-moi voir  en mon dormant , Celui que j'aurai en mon vivant".

          La Chandeleur est une fête de tradition catholique, appelée à l’époque la Fête des Chandelles.

         Nous continuons la tradition en faisant toujours sauter les crêpes pour le bonheur de toute la famille qui en est friande, et du toutou qui a droit à la première crêpe car en général elle est toujours ratée.

        Ah oui chez moi pas de galettière, mais une poêle toute bête c’est plus drôle mais moins raffiné !

          Aujourd'hui jour de la Chandeleur j'ai eu une pensée pour Armelle, la plus jeune de mes filles qui a dû se mettre derrière son bilig pour ses gourmands.

         Il y a deux techniques pour cuire les crêpes : à la poêle ou au bilig. Comme la grande majorité de mes amies je cuis mes crêpes dans une poêle ce qui pour une bretonne n’est pas glorieux ! Le bilig en fait est le nom breton de la galettière.

        Les meilleures crêpes que j’ai pu manger sont celles que prépare ma fille. C’est sa belle-mère qui lui a transmis son savoir-faire. Il n’est pas facile de réaliser des crêpes sur un bilig avec le petit râteau en bois qu’on appelle le « rozell » qui sert à étaler la pâte.

        Pour acquérir le tour de main il faudra s’armer de beaucoup de patience, et de volonté. Toutou lui se régalera avec un nombre certain de crêpes ratées ! On travaille sur un bilig chauffé à 240°, de cette façon, les crêpes sont saisies et gardent tout leur moelleux et cuisent très rapidement. Arrivé à bonne température il faut graisser le bilig avec un tampon légèrement imbibé de saindoux. Il ne faut pas trop graisser la plaque, sinon la pâte glisse et reste collée sur le rozell.

          Tout d’abord, il faut avant tout apprendre à bien tenir le rozell avec sa main droite,entre le pouce et l'index. On tient la louche de la main gauche. Après avoir bien graissé la plaque avec du beurre ou du saindoux, en une seule fois on verse une louchée de pâte en haut à gauche de plaque. (le repaire la position 10 heures – 10) en dessinant une virgule avec le rozell, on tire sur la pâte dans le sens des aiguilles d’une montre.

          Quand on arrive en bas de la plaque (repaire 18 h 30) il faudra faire pivoter le poignet vers la gauche et placer le rozell vers le bas de manière à rattraper la pâte et former le beau rond de la crêpe.

         Décollage de la crêpe (Pour les crêpes non garnies, cuisson des deux côtés) : Glisser une spatule sous le bord de de la crêpe avec la tranche de la spatule. Tourner le manche dans votre main de façon à faire rouler la crêpe et lever la vers le haut et vers la gauche. Puis, déposer la crêpe du côté opposé et dérouler-la pour l'étaler entièrement sur la plaque.

          La maîtrise sera acquise quand avec deux ou trois virgules on obtiendra une belle crêpe ronde.

I         Il existe deux sortes de bilig au gaz ou électrique. Ma fille a choisi au gaz à cause de la montée en température qui est rapide et surtout par souci d’économie. Sa panoplie de parfaite crêpière se compose de :

Tampon pour graissage et essuyage des plaques,

Râteau, ou rozell de 18 cm,

Spatule hêtre 40 cm,ouspannel

Louches inox Ø 7 et 8,

Voilà ! Savez-vous que je n'ai même pas mangé une seule petite crêpe aujourd'hui ?

Sérieuse la fille !