Mais je n'ai pas envie d'allé me coucher. Mon mari m'a déçu en rentrant de son travail, il était presque 21 heures, il avait bu soi disant 2 apéros, mais à peine 3/4 d'heure après il était couché ne tenant plus debout. Il a voulu me faire croire que c'était du à la fatigue mais je le connais pour savoir que ce n'était pas cela.

De plus aujourd'hui c'est mon anniversaire, déjà que ça me fout les boules encore un an de plus!!,et  plus qu'1 an et je passe la barre des 40. C'est vrai, c'est encore jeune mais je le vis mal, c'est comme cela, je ne l'explique pas. Et là, ben je suis en colère contre lui et je suis allée lui dire 5 mn après qu'il soit couché, que je ne voulais pas qu'il me souhaite mon anniversaire et pas de cadeau. Je déteste qu'il boive quand il prend le volant. Je panique déjà assez vu qu'il passe son temps sur la route et que je sais qu'il roule vite, j'ai tj peur de l'accident mm si je sais qu'il reste prudent. Plus d'une fois, on s'est disputé à cause de cela.

Je ne comprends pas qu'il ne pense pas aux enfants, chaque jour, des accidents cons se produisent, alors pourquoi se mettre en danger ??!!

Je sature, je m'efforce de faire progresser notre couple, j'ai mis trop souvent mon poing dans la poche et maintenant que je veux encore y croire, il gâche tout avec ce genre de bêtises. Parfois, je me demande si ça en vaut le coup. Combien d'années nous faudra-t-il pour vivre tout simplement ? Il sait que je suis une personne d'angoissée, pourtant je me bat chaque jour contre toutes mes angoisses, mais j'ai l'impression, que dès que je me sens mieux, ça le dérange. Il s'en défend, me soutenant qu'il est le plus heureux des hommes quand je me prends en main, alors pourquoi me harcèle-t-il sans cesse dès que je fais des choses pour moi ??

D'accord, je l'ai trahi il y a 2 ans et demi, mais on en a discuté, on a remis les pendules à l'heure, je lui ai expliqué mon mal être de l'époque, j'ai vu une psy pendant 6 mois pour me retrouvé. Dois-je payer toute ma vie mon écart ? Sans vouloir lui jeter la pierre, si il avait été autrement avec moi avant, tout cela ne serait jamais arrivé. J'avais pris 20 kilos, il ne me regardait plus en tant que femme, mm si il y avait tj des rapports, c'était devenu une routine comme toute notre vie. Il ne supportait pas que je puisse avoir des amies, il critiquait sans cesse mes relations, il me rabassait en faisant tout à ma place. Il s'en ai voulu quand je lui ai dit ma souffrance car pour lui il ne pensait pas me faire du mal, bien au contraire, il pensait me protéger de l'extérieur. Seulement, il m'a encore plus fragilisé en m'étouffant de son amour trop protecteur. Aujourd'hui, chaque fois que j'exprime un désir, si c'est une sortie sans lui, il me fait une scène. Il a quand mm progressé, il dit bcp moins qu'avant, mais il continu à essayer de me culpabiliser. On fait un grand pas en avant pour en faire 2 en arrière. C'est con, parce qu'il a changé sur bcp de point, mais le naturel revient trop souvent au galop. En faite, tout va bien, si je suis tj dispo pour lui à son retour mais dès que je dis que je vais voir une amie là ça coince. Mm faire les courses sans lui, ça ne va pas. Il garde la crainte que je rencontre "mon écart", seulement cet homme il est le père biologique de ma fille aînée, alors toute façon il sera tj semi présent. On efface pas de sa mémoire l'homme avec qui on a eu un enfant quelle soit les circonstances. Enfin moi je ne peux pas, mm, si je ne lui pardonne pas l'abandon de la petite, c'est comme cela, je ne veux pas vivre dans la haine. Au début de ma relation avec mon mari, je ne lui ai rien caché et tj dit qu'il aura tj sa place quand le jour se présentera, seulement il a oublié avec le temps.

Même si je peux comprendre sa souffrance, je n'accepte pas qu'il me harcèle avec le passé, c'est fait on ne peux plus gommer, je ne l'ai pas supplié de rester, je lui ai juste expliqué pourquoi ça s'est passé. Il a consulté de son côté, la personne vers qui il s'est confié lui a dit soit tu passes dessus parce que tu as compris ses raisons, soit tu pars. Il dit avoir compris. Sa phrase du moment c'est de me dire : "et si c'était moi qui t'avait fait cela ?". Je serais partie sur le moment sans réfléchir, puis si j'aurais décidé de redonner une chance à notre couple j'aurais pas chercher à savoir car ça te pourris la vie, aussi bien à toi qu'à l'autre. Le pire, c'est que mm si la psy m'a dit qu'il ne fallait pas que je culpabilise, je m'en veux. Pour faire bouger les choses, il fallait un gros truc, les menaces de partir, les valises sur le pas de la porte, tout cela n'avait pas fait avancé les choses, parcontre ça! ça l'a fait se remettre en question et surtout m'écouter. Il a entendu ma détresse, et il a changé. En plus, c'est bénéfique mm dans ses rapports avec les autres. Il est encore plus estimé qu'avant.  

J'ai hésité à parler de tout cela, car j'en ai déjà parlé, mais je tourne en rond depuis 22 heures, avant d'essayer de dormir un peu, il fallait que je sorte mon ressenti. Je suis fatiguée, la dépression revient et je n'ai plus les armes pour la combattre. J'ai le sentiment que ça ne sert à rien, qu'il est bien si je ne vais pas bien, mm si il s'en défend. Je pense que pour finir on va allé consulté ensemble, je ne vois plus que cette dernière alternative pour s'en sortir.

Décidement, je suis guère marrante depuis de longs mois, alors que j'aimerais tant avoir la pêche et vous faire partager de la bonne humeur et mon humour. Car oui, je peux en avoir de l'humour, mais là, je suis lasse de tout.

Je vais essayée de dormir un peu, c'est pas gagné, mais je ne voudrais pas encore que ce soit les enfants qui en pâtissent au réveil. Eux ce font une joie de souhaiter mon anniv et moi je vais devoir faire bonne figure, pour eux.

Toutes mes excuses pour cette longue gérémiade

à bientôt quand je serai plus gaie

Bisous