Coucou les filles,

Enfin, je me pose 5 mn !

Dimanche comme je vous l'avais écrit, je suis rentrée du loto sur les genoux et avec en prime un bon mal de tête. Ce dernier du au fait de rester debout pendant plus de 3heures, d'avoir le coup de bourre au moment de la vente des gâteaux et aussi parce que je me faisais du souci pour mes deux hommes, (mon mari et mon fils) qui avaient pris la route pour aller voir le match Sochaux-Marseille.

Si samedi on avait un beau soleil, dimanche c'était à nouveau la grisaille, le froid et la neige qui tombait à gros flocons par moment. En plus, samedi matin, nous avons été réveillé par le téléphone professionnel de mon mari. Un de ses collègues s'était tué dans la nuit au volant de sa voiture en rentrant d'un tournoi de sport organisé par les entreprises du batiment, dont bien-sûr l'entreprise de mon mari. Bien que je ne le connaissais pas et mon mari très peu car ils ne travaillaient pas dans la même agence, cela nous a fait un choc. Il avait 34 ans, 2 petits garçons de 6 et 4 ans (d'ailleurs le cadet, c'était son anniversaire hier, jour de l'enterrement de son papa).

Bien que je sache que l'on ne peut pas lutter contre la fatalité et ses drames, je ne peux pas continuer pendant plusieurs jours ma petite vie normalement. Samedi, je suis passée un peu par toutes les phases. La tristesse car c'est un jeune homme qui avait encore pleins de choses à vivre qui est parti brutalement, parce qu'il laisse une épouse éffondrée avec ses 2 petits garçons ; de la colère car cela faisait plus de 6 mois qu'il mettait sa vie en danger pour se rendre à son travail, (route pas très bonne et presque 1 heure de trajet) il s'endormait de temps en temps au volant, chose qu'il a fait d'ailleurs ce soir là fatidique, et qu'enfin ils avaient pris la décision de déménager pour se rapprocher de son travail, ça allait se faire très prochainement. Dire qu'en plus il ne devait pas rentrer ce soir là, il devait dormir chez sa soeur et un collègue lui avait même proposé un lit chez lui, mais trop têtu il a voulu rentrer et voilà le résultat !!

Et tout cela m'a projeté à notre propre vie. Je commençais à moins m'angoisser, car cela n'est pas une vie d'avoir l'oeil sur la pendule et de stresser dès que l'heure dépasse d'1/4 d'heure du retour prévu ,et là l'angoisse revient. Mais bon, hier soir, j'ai dit à mon mari, que je reprendrai à nouveau sur moi sinon ça va être encore infernale à la maison. Pff, c'est pas marrant d'être super sensible, d'avoir mal pour et avec les autres, d'avoir trop conscience du danger !! Allez la vie continue, comme on dit, pour ne pas se laisser aller à la déprime et,

Maintenant je vais faire un petit tour sur vos blogs,

Une pensée toute particulière pour Chrysalide qui vit des instants douloureux, bon courage à toi.

Gros bisous à vous toutes

Lydie