Bonjour les filles,

Comme l'indique le titre je suis en plein désarois.... avec ma petite dernière. Jessica, qui vient de fêter ses 3 ans, devient de plus en plus incontrolable.

Elle a 11 ans et 7 ans d'écart avec les aînés. Jusqu'à ses 15 mois, elle était calme, sage, ne pleurait quasi jamais. Depuis qu'elle marche, elle a affirmé son caractère. Et là, depuis presque 1 an, c'est de plus en plus compliqué à gérer. Elle est en plein dans l'oppostion du non et de l'autorité. Elle passe ses journées à nous faire des caprices si on lui refuse quelque chose. Je fais le plus possible attention de ne pas prononcer le mot "non" mais d'amener le refus de façon postive : " à cet instant, je ne peux pas dire oui à ta demande,  plus tard après la sieste" ou autre suivant  la requête et le moment. Même la douceur ne marche pas, où si peu. Tout de suite, elle tape des pieds, se met à hurler. Si nous habitions dans un immeuble, nous aurions déjà eu les services sociaux derrière la porte...

Comme ce matin, au réveil tout allait bien. Elle n'a pas bronché pour aller s'habiller, elle m'a demandé de regarder un petit coup la télé. 1/4 d'heure après, elle est venue prendre son petit déjeuner. Pour une fois, elle ne m'a pas fait de scène pour le prendre au salon devant la télé. Puis 1 heure après, c'est parti en live. Avec son frère, ils étaient tous les 2 à l'étage pendant que je m'occupais du linge.  Au bout de 3 mn ensemble, les cris ont fusé. Je demande une explication au grand qui me donne sa version que je ne peux vérifié car la petite s'exprime très mal. Ensuite, je pars prendre ma douche, et là comme d'habitude, la voilà qui me rejoint dans la chambre (salle d'eau ds cette pièce). Dans un sens, elle est près de moi, mais dans un autre, elle fait le bazar. Elle peut très bien vider la boite à bijoux, ou s'amuser avec mes produits de beauté. Et bien entendu toutes mes protestations ne marchent pas. Je lui ai déjà expliqué que la chambre parental avec la salle de bain, faisait parti de mon intimité. Que j'acceptais qu'elle soit là à condition qu'elle s'assoit avec des livres mais qu'il ne faut pas qu'elle touche à tout et saute aussi sur le lit. Mais rien n'y fait. Enfin, cela n'est pas le plus grave. C'est cette opposition qu'elle a sur l'autorité et ses cris. Elle se calme dès qu'elle reçoit une fessée. Seulement c'est pas la punition idéale. Je suis fatiguée, désemparée et là je commence à être à bout de nerfs. J'ai bien les mamies qui veulent prendre le relais pour que toute la petite famille souffle un peu. Mais au retour, c'est encore pire. Pourtant, elle part toujours avec plaisir, mets elle-même ses habits dans la valise et ses doudous.

J'ai connu des passages difficiles avec les grands, mais que cela dur aussi longtemps et que toutes les méthodes échoues une à une, c'est une première pour nous.

Je sais ce n'est pas un article bien marrant, mais j'avais besoin de poser par écrit ces difficultés que je (que nous ) rencontrons avec Jessica.

En bref, des jours, j'ai l'impression que mon rôle de mère est totalement remis en question. Je me demande sans cesse quelle erreur j'ai bien pu faire pour qu'elle soit ainsi. Et pourtant, quand elle ne joue pas "des coudes" avec nous, elle est super adorable. Vive d'esprit, câline, débrouillarde.

Cela fait 1 heure que je me suis fixée l'objectif de faire un peu de wii fit, il serait tant que j'y aille.

J'espère revenir la prochaine avec un article plus gai.

Je vous fais pleins de gros bisous

Lydie