En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêt. En savoir plus et gérer ces paramètres. |
Chez ma grand-mère
publié le 02/03/2008 à 18:56 |
Chez ma grand mère , il faut monter par un étroit
escalier au-dessus de la grande cuisine dallée. Les
marches de bois craquent sous mes pieds. Je tourne la
poignée de porcelaine blanche et j’entre.
La chambre est toute petite.
En face de la porte, je vois le lit couvert d’un
dessus de lit fleuri en satin bleu à larges volants
empesés. Il fait froid, mais le gros édredon dodu posé
sur le lit me rassure. Sur les murs, les personnages de
toile de Jouy accompagnent mes rêves tous les soirs
Quand je suis couchée, je leur donne des noms, et
j’imagine l’histoire de chacun, leurs rencontres, leurs
amours. A la gauche du lit, tout le mur est occupé par un
placard aux portes de bois blanchi. J’ai toujours
soupçonné ce placard d’avoir un double fond, un
passage secret dont je n’ai jamais trouvé l'ouverture, et
qui a alimenté mes « jeux-à-me-faire-peur ».J’avais
alors huit ans. Maman était malade et je passai alors
trois mois chez ma grand- mère qui vivait seule avec sa
soeur, ma tante Félicie
. Je me souviens de l’odeur de moisi de cette
chambre qui ne servait pas souvent ; je me souviens du
contact des draps glacés qui dirigeaient mes pieds vers
la bouillotte brûlante.Les draps étaient bordés d’un
large jour, et ornées de grandes initiales que ma tante
Félicie avait passé des heures à broder sous la lampe.
Qui pense encore aujourd’hui à cette femme sans âge,
penchée toute la journée sur ses ouvrages de broderie ou
de couture ,ou claudicant pour rapporter son broc d’eau
puisé à la fontaine du village ?
Qui pense encore aujourd’hui à ces vies de femmes
esseulées toutes jeune par la guerre de quatorze ? qui
pense encore à toutes ces histoires qu’elles savaient si
bien raconter devant la maison en apprenant à une petite
fille à faire du crochet ? Qui pense encore à la jolie
écriture qu’elles déroulaient avec aisance sur le papier
à lettre, sans jamais aucune faute d’orthographe ?
Petites femmes peu gâtées par la vie, elles savaient
me faire apprécier comme des cadeaux l’odeur de la
cancoillotte versée fumante dans un bol de faïence
"Delphine Michel, la responsable des diététiciennes." |
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
- Méthode Savoir Maigrir |
ACCUEIL
COACHING
|
PREMIUM
FORUM PREMIUM
|
COMMUNAUTÉ
FORUM
|
RUBRIQUES
DOSSIERS
|
GUIDES
PLUS
|
|
Tags : ventre plat | maigrir des fesses | abdominaux | régime américain | régime mayo | régime protéiné | maigrir du ventre | |
Découvrez aussi : exercices abdominaux | recette wok | | ||
ANXA Partenaires : Recette de cuisine | Recette cuisine | |
Bonne journée et a bientôt
Je te souhaite une trés belle journée..moi je vais voir ma fille et ma petite emma...
Je t'embrasses trés fort...
Edith
je vais essayer de faire le plein de fruits, c'est mieux que de manger du chocolat!
Que fais tu de beau...
Içi le temps se couvre.. il fait du vent.. et il fait froid.. je vais aller me reposer car trés fatiguée...
Demain sera un autre jour.. je dois reprendre mes esprits...
Je t'embrasses trés fort....
Edith
bisou
Bisous...à demain
De ma grand tante Catherine qui Elle m'apprenait à broder...
De ma Tante Emilienne qui me donnait les secrets de ses recettes de cuisine...
Pleins de belles choses... Pleins d'odeurs de confitures, de pain perdu, de crêpes...
Des heures de jeu de "dadas".. ou l'on me faisait gagner...
Merci de ta gentilesses à mon égard...
Je suis touchée...
Je t'embrasses trés fort...
Edith
Chez nous le broc d'eau, c'est ma mère qui allait le remplir au puit. Son père, un jour de beuvrie a fait un pari avec le patron de l'auberge, s'il perdait, et si le bébé que portait ma grand-mère (Mémé) devait naître fille, cette dernière serait placée comme "esclave" chez l'aubergiste, et ce fût le cas, dès l'âge de 14 ans. Chaque grand-mère sa spécialité, Mémère pour les crêpes avec plus de beurre que de pâte, sa bonne purée fait à l'écrase patate. Chez mémé c'était les bonnes rillettes maison, les haricots blancs toutes la journée, toute l'année dans la cheminée et les marrons grillés. Mérère des villes toujours en train de vadrouiller à droite à gauche, et Mémé de la campagne qui n'a jamais posé son crochet en a fait des km et des km de dessus de lit, napperons, bonbonières....