Inquiétude au CERN: des trous noirs mangent la matière

On vous en a largement parlé ce mardi, les physiciens attendaient cela depuis plus de 20 ans : des protons lancés à la vitesse de la lumière se sont entrechoqués pour créer des particules nouvelles inconnues ou retrouver des formes de matières oubliées depuis 13 milliards d'années juste après le Big bang.

Deux jours plus tard, tout semble normal dans les laboratoires du CERN à Genève. Cependant, tout n'est pas si normal que ça sur les rives du Léman...

La fièvre de la première collision de protons réussie est retombée, les bouteilles de champagne sont vides mais une autre fièvre lente monte monte : ici et là nos envoyés spéciaux ont surpris des conversations à voix basse et assisté de loin à des discussions sans fin, des conciliabules, des querelles mêlant démonstrations sur tableaux et écrans. Il est question du "Boson de Higgs", cette particule qui n'existait jusqu'à hier que dans les théories. Or, le Boson existerait bel et bien.

On parle aussi de démissions, de départs précipités, de phénomènes étranges que les autorités veulent garder secrets. Derrière les congratulations, certains visages se ferment, on entend ci et là des "bon sang, je l'avais dit", des "on joue aux apprentis sorciers avec cet accélérateur"...

Un bien étrange phénomène

En toute discrétion un scientifique, une espèce du fou du labo 4, plutôt discret à l'habitude a contacté nos journalistes sur place pour secrètement leur montrer un phénomène étrange. Son tablier blanc de physicien bien attaché à la taille par une ceinture sans plis présente des tâches ou plutôt vu de près un trou de la taille d'une brûlure de cigarette.

Pour ce chercheur, pas d'erreur d'interprétation : c'est la preuve tangible qu'un trou noir est sorti de la collison des protons, de la naissance des particules de Boson. C'est de cela que tout le monde parle en secret au CERN : de la collison est née un trou noir ou plutôt des microscopiques trous noirs qui mangent la matière. "Regardez, dit il, des objets disparaissent sur mon bureau, mes clés, et uis hier déjà ma femme m'a fait le coup de l'anguille : elle a disparu! C'est l'effet du NOZOB , le nom scientifique du trou noir..."

"Vous ne mettez plus la main sur vos clés, vos lunettes, votre porte monnaie, le cierge à Sant-Antoine ne pourra rien pour vous, des trous étranges se forment sur vos vêtements, n'incriminez pas les mites c'est l'étrange conséquence NOZOB libéré dans la nature : on ne sait pas comment il va se comporter grandir évoluer". Voilà la mise en garde de ce scientifique qui a voulu conserver l'anonymat, avant de conclure : "Méfiez vous de tous ceux qui vous diront le contraire : ils ne cherchent qu'à noyer le poisson".

Il y a peut-être une application possible du phénomène en matière d'amaigrissement?