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Discrimination : le surpoids nuit à l'embauche des femmes
publié le 18/02/2016 à 07:00 |
Selon une étude du Défenseur des droits et de l'OIT, les discriminations liées à l'apparence physique sévissent encore dans le monde du travail.
Non mesdames, il n'est pas admissible de se voir refuser un emploi sous prétexte que l'on est engoncée dans du 44. D'ailleurs – et même s'il n'a presque jamais fait jurisprudence –, le critère de l'apparence physique fait partie, avec l'âge, le sexe et la nationalité, des motifs illégaux de discrimination à l'embauche depuis quinze ans. Hélas, le dernier baromètre de l'Organisation internationale du travail (OIT) et du Défenseur des droits sur la perception des discriminations dans l'emploi publié ce lundi révèle que 8 % des chômeurs interrogés auraient fait les frais de discrimination au travail du fait de leur morphologie. Autre fait notable : les femmes seraient plus concernées par la question avec 10 % de chômeuses visées contre 6 % de demandeurs d'emploi masculins.
Si les discriminations à l'embauche portent le plus souvent sur l'âge, le surpoids s'avère le facteur le plus handicapant. À tel point que « 33 % des chômeurs concernés disent avoir été confrontés à des questionnements en lien avec leur corpulence ». Toujours selon cette étude réalisée auprès de 998 sans emplois âgés de 18 à 65 ans, les femmes obèses estiment être huit fois plus discriminées en raison de leur apparence physique que les demandeuses d'emploi à l'indice de masse corporelle conforme à la moyenne. Un ostracisme qui s'accompagne d'idées reçues. Ainsi, selon Sylvie Benkemoun, vice-présidente du groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (le Gros) citée par France Info, l'embonpoint est fréquemment associé à l'idée d'incapacité. Incapacité à se contrôler, à aller de l'avant, à se comporter comme l'ensemble des membres d'un collectif de travail.
45 000 euros d'amende
Les conclusions du 9e baromètre du Défenseur des droits et de l'OIT mettent aussi en évidence « la place importante qu'occupe dans les recrutements la conformité des candidats aux normes socialement admises, tant pour les codes vestimentaires, plus facilement modifiables, que pour les caractéristiques physiques, pourtant inaltérables ». Résultat : les cinq inconvénients les plus cités sont quasiment tous en lien avec une singularité « visible ».
Problème : la discrimination à l'embauche fondée sur l'apparence physique est encore plus difficile à prouver que les autres. Allez expliquer à un juge qu'on ne vous a pas retenu(e) parce que vous n'avez rien de la taille mannequin. En effet, prouver que votre candidature a été écartée en raison de vos kilos en trop relève de l'impossible. D'autant qu'un employeur pourra toujours arguer que le ou la postulant(e) ne satisfaisait pas les « exigences professionnelles essentielles et déterminantes liées au poste ». Toujours plus facile que d'annoncer à quelqu'un qu'il ou elle n'a pas « le physique de l'emploi »… Reste que le Code pénal prévoit tout de même 45 000 d'amende et trois ans de prison pour un recruteur coupable de discrimination.
Lu sur lepoint.fr
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